.Gran Canaria.
avec Nael et Eileen
.
Partir en vacances avec le petit-fils, on sait faire. Nous l'avions déjà fait six fois. A partir de sa troisième année. Cette année nouveau défi et nouveau bonheur: partir avec les deux. Neuf et quatre ans, presque. Vu le défi on n'a pas cherché le plus difficile. Au contraire.
Surfant sur Expedia je suis
tombé sur Gloria
Palace San Agustin à Las Palomas, sur l'Ile de Gran Canaria. Grand hôtel, demi-pension,
piscines et jeux aquatiques. Vera exigeait qu'on prenne un vol direct.
J'étai étonné qu'il y ait qu'un seul, de Vuelig. Tôt le matin. J'ai vite réservé de
crainte
qu'il ne reste pas des places dans l'avion. Une fois la réservation faite j'ai
compris que les jeux aquatiques sont dans la partie thalasso, payante aux prix
prohibitifs. Le lendemain mon collègue Fabien m'avait expliqué que Grand Canaria
est une destination des Allemands et des Nordiques, c'est pourquoi il n'y a
qu'un avion de Paris. Les Français vont à Tenerife.
C'était la première fois que
je réserve dans un ressort. On avait une family room, en effet deux
chambres: une pour les parents et une autre pour les enfants. Puisque il n'y avait pas
de parents, on a fait une chambre filles et une chambre
garçons. L'hôtel est conçu pour
que les touristes y restent sur place, même s'ils ne nous poussaient pas à consommer.
Très bon restaurant-buffet pour le petit
déjeuner et
diner. Quelques
jeux pour
les enfants.
Nous ne sommes pas allés aux
plages, au bord de la mer.
Ça nous a paru trop compliqué et pénible. Il fallait
aller en voiture, trouver une place de parking, marcher avec les affaires
jusqu'au la plage. Pas d'ombre, fallait louer un parasol. Un seul ne suffirait
pas pour nous
protéger du soleil. La vue à partir de la promenade ne nous incitait pas d'y aller.
Les enfants ont trouvé leur
bonheur dans les piscines. La grande ne
les avait pas trop attirée. La petite, c'était une
pataugeoire. Ils se sont surtout amusés dans la moyenne, là où ils pouvaient sauter.
C'était notre première expérience de plage avec Eileen. C'est une sirène, elle
se sent aussi bien dans l'eau que sur terre. Même mieux, dans l'eau. Elle a
sauté
de dizaines
et des dizaines de fois. Et en duo
avec Nael.
Et pour nager avec dedo
.
Aqualand. C'est
un parc aquatique avec de nombreux toboggans. On est allé à l'ouverture, quand
il fait encore frais, avec l'intention de rester quelques heures, vu le soleil
qui tape fort. Installé en face du bassin des petits
toboggans (rond jaune sur
le plan
),
nous sommes restés jusqu'à la fermeture et on ne s'est pas ennuyés. Il y a
vraiment de quoi s'amuser. Surtout pour Eileen. En commençant par la tortue
, le
surfacique ensuite
, et puis
les tuyaux
jusqu'au le
classique
. Y compris
les acrobatiques
ou la
cache-cache involontaire où on voit Eileen à l'entrée du tuyau rose et elle ne
ressorte pas en bas
.
Ils se sont bien amusés avec
l'installation d'arrosage
.
Ça donne
faim, même Eileen à complètement fini son hamburger.
Le temps est passé tellement vite qu'on n'a pas pu attaquer les gros toboggans. Interdits aux petits, comme Eileen:
Dauphins et baleines.
J'avais réservé une excursion en mer pour observer les dauphins et
éventuellement les baleines. Partant du port de Porto
Rico, le
catamaran le Spirit of the sea
embarque une trentaine de passagers. Nous, on est resté à l'étage inférieur.
On avait de la chance: la première bête qu'on a vue était une baleine qui a fait
un saut spectaculaire. J'ai même réussi à prendre le
plouf ! C'était un
rorqual, voilà une
photo trouvée sur Internet. Concernant les dauphins,
plusieurs sont venus nous voir:
Plongée. J'ai fait une
petite journée de plongée avec le club Let's go diving
tenu par Nena
et Wouter, un jeune couple flamand. Le
bateau part du port de plaisance de Pasito Blanco, un nouveau lotissement en
construction. En préparant le voyage je me disais que je verrai, peut-être, le
requin-ange, la spécificité locale. Eh non. Je n'ai même pas posé la question.
Deux plongées sympathiques, sans plus. Ici aussi, comme ce que j'ai vu en Birmanie, la tendance est de libérer les poissons pris en cage. La deuxième c'était sur l'épave Метеор, un hydroptère russe. Je n'ai aucune idée comment est-il atterri aux Canaries.
On
apprend tous les jours, même à mon âge et après vingt ans de plongée. Exemple:
Une fois sur le bateau j'ai constaté que j'avais oublié (à l'hôtel) les sachets
d'absorbant pour le caisson de mon vieux et fidèle appareil photo. Les sachets
remplis de produit qui absorbe l'humidité et empêche l'objectif de s'embouer.
Nena m'avait dit qu'un sachet de thé fait l'affaire. Effectivement.
C'est
à Nena que j'ai posé la question qui me taraudé: Où est-ce qu'ils trouvent de
l'eau pour tous ces hôtels, avec piscines, vu le paysage aride ? Désalinisation;
Avec les éoliennes qu'on voit de l'autoroute. Bien, de l'écologie intelligente.
En conclusion: une semaine c'est trop court, pourtant c'était épuisant. Surtout pour baba.
