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Amazonie,

    Plus de quatre heures de route, après le passage d'un col de 4000 mètres et un ralentissement à cause d'éboulement, on arrive au Lodge Jardin Aleman, à côté de la petite ville de Puerto Misahuali. Le lodge est sur la rive d'une rivière qui se jette dans Rio Napo, confluant d'Amazone.

    Devant notre habitation (quelques chambres sur deux niveaux) , sur les arbres de la berge une colonie de singes, une sorte de ouistitis étaient présentes le matin. Ils ne sont pas plus grands que des rats. Vera se demandait comment sont alors leurs petits.

On pouvait observer les deux aras, des petits grenouilles et même un petit alligator dans son enclos. Un des aras cherchait à manger dans la cuisine. Et des quantités de mouches qui s'invitées à nos repas qu’on prenait sur la terrasse. Des assiettes avec du miel, posées à côté, nous soulagées un peu.

    Une journée d'excursion en trois pirogues sur Rio Napo, équipé de bottes, à partir de Porto Misahuali. Sur les bords du fleuve plusieurs orpailleurs. J'espère qu'ils n'utilisaient pas du mercure. Le guide nous explique qu'en période de crues la rivière charire des pépites d'or. Toutes petites, bien sûr. Minuscules. Pour dire que leur boulot n'est pas super gratifiant.

    La première destination: AmaZOOnico, à environs 24 kms sur Rio Napo. C'est un refuge pour des animaux blessés ou confisqués au trafiquants. Le but c'est de les soigner et préparer à la vie en liberté. Il parait que le taux de réussite est assez faible. Ma modeste réflexion: pour se méfier des prédateurs il faut qu'ils voient d'autres se faire dévorer. Mais ici ils sont protégés, alors. Il y avait même une anaconda en cage, moi j'étais assez contant de voir le tapir. Il était libre, dans le domaine .

Le toucan était encagé aussi. Sur le tronc d'un arbre des fourmis descendaient des morceaux de feuilles fraichement coupées. Elles montent à une hauteur qui fait plusieurs milliers fois leur taille, coupe la feuille et descendent avec.

    Etape suivante: petite randonnée dans la forêt, sur le terrain boueux. La fourmi konga, la plus grosse d'Amazonie. Contrairement à la guêpe qui pique et meurt, konga s'agrippe et pique plusieurs fois et ne meurt pas. Des piqures très douloureuses dont l'antidote est une plante que le guide nous avait montré.

Sont mignon le têtard et sa maman.

    Ensuite visite d'une communauté indienne, avec beaucoup de fleurs dans le jardin et pas que des hibiscus, je ne sais pas comment s'appellent les autres :

Je n'ai pas fait attention aux formes bizarres de la dernière fleure, tant que Vera ne me l'avait pas fait remarqué.

    Ils nous ont fait une démonstration de tissage des feuilles et nous ont fait gouter la chicha, ça se prononce tchitcha:

et une démonstration de cuisson des plats dans des feuilles de palmier et de nouveau: embarcation !

    Le diner sur l'autre rive, dans la communauté Shiripuno. A la fin, des 4x4 nous amènent jusqu'au car à Misahuali. Des 4x4 parce que un pont n'était pas assez large pour laisser passer le car. Une surprise, pas très agréable: on nous a demandé, pour ne pas salir le car, d'enlever les bottes et d'entrer en chaussettes.

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