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Le Centre des Andes,

     Baños. Le lendemain, sur la route la ville de Baños, visite d'un atelier de fabrication d'objets en bois de Balsa. Balsa: un bois extrêmement léger. Des "tonnes" de perroquets et autre girafes, dans l'ateliers au sous-sol et le magasin à l'étage.

    De 'autre côté de la Nationale, des échoppes vendent des produits locaux, dont des alcools. Dans des bouteilles récupérées des alcools de grandes marques. Il y avait un avec des feuilles de coca, je ne l'ai pas pris.

    En Equateur on est toujours connecté, il y a du Wi-Fi partout. Les repas étaient pris toujours dans des bons restaurants. J'ai découvert les jus de fruits, surtout celui de tomates qui accompagne bien les plats. Mieux que la bière. Toujours des soupes. Et des desserts dès fois sophistiquées, comme au Miramelindo, qui en plus est doté d'un beau jardin d'orchidées. Là j'ai appris que certaines orchidées qu'on croit carnivores ne le sont pas. En effet elles attrapent l'insecte et l'emprisonnent quelques instants. Le pauvre s'affole à l'intérieur, s'imbibe de pollen et il est relâché. Chacun fait l'amour comme il peut, les orchidées de façon quasi cannibale.

    Pailon del Diablo. La cascade Pailon del Diablo est fabuleuse, avec un parcours bien aménagé et spectaculaire. Les images parlent d'elles-mêmes.

Dans une échoppe à l'entrée on a acheté un gobelet d'un demi-litre pour 1$ des physalis (poha, en hawaïen). En francais appelé "Amour en cage", ce fruit est très rare et cher en France. Extérieurement il ressemble aux tomate cerise, du gout légèrement acide. Délicieux. Par la suite, on se régalé à chaque fois qu'on l'avait repéré. On le trouve aussi dans les gâteaux.

    Manto de la Novia. L'étape suivante c'est Manto de la Novia. La traversée du canyon avec une nacelle et en tyrolienne ensuite. La tyrolienne est impressionnante vue par les spectateurs, la vue du haut est spectaculaire aussi. Avant d'y aller on a un peu les boules, une fois partie c'est comme sur un télésiège. Ça ne craint pas. Cependant, vu l'exceptionnalité du fait, j'ai organisé plusieurs prises de vues. Par Vera et les compagnons de voyage. On est parti en binôme avec mon camarade Olivier. Pour une somme modique de 10$ pas tête. A partir des videos de Pierre, Marius, Vera et moi Darko (mon fils, pour ceux qui ne le savent pas) a monté un, sympa: .

    A Baños visite d'un atelier d'ivoire végétale. Ils font de petites figurines à partir de fruits du palmier à ivoire. Amusant.

    A Baños il y a aussi l'église avec les habituelles scènes  d'horreur. Des gens qui prient devant le Christ ensanglenté. Et d'espoir: comme quoi la Vierge peut sauver la vie:

Dans une boutique Vera à remarquer l'artisan qui préparait la pâte pour des bonbonnes. Quand j'étais petit on les appelait: "bonbons soyeuses". A cause de l'aspect visuel, comme s'ils étaient en soie.

    D'abord la route longe le volcan Tungarahua, ensuite nous descendons à traversons une couche de nuages.

    On a passé une nuit à Riobamba. Jolie nom mais on n'a rien vu. Arrivé le soir, on est reparti le matin. En quittant la ville: la première rencontre avec les vestiges du chemin de fer abandonné. Après un arrêt à Colta, pour voir (de l'extérieur) la première église d'Equateur, construite en 1534, on continue la route. On est à une altitude de 3 000 mètres, portant le paysage autour est vert. La terre en Equateur est travaillée jusqu'au 4 000 mètres.

 

    Guamote. L'étape suivante est le marché de Guamote. C'est un merveille, dommage qu'on l'avait assez rapidement parcouru. Pressé par le temps pour arriver à l'heure pour le trajet du train des Andes.

    Au marché on trouve tout, y compris des produits à base de pneumatiques ou du cochon:

Le plus fascinant c'étaient les hommes et les femmes, ces paysans des hauts plateaux qui n'ont pas la vie facile mais ont l'air tellement digne. Je me suis fait même des amis, quoique très éphémères. Voilà une galerie:

    Le Train des Andes. A Alausi nous prenons le Train des Andes, au wagons confortables, jusqu'à la station désaffectée mais refaite à neuf de Sibambe. C'est le dernier tronçon qui reste en activité pour faire vivre aux touristes le parcours le long du Nariz del Diabolo (le nez du diable) où le train en zigzagant franchi une dénivelée d'environs mille mètres. En effet il fait une seule Z, en reculant sur la diagonale de la lettre Z. Le parcours est impressionnant. Aussi parce que ce train va nulle part, je viens de dire que la gare d'arrivée est désaffectée. La majorité des touristes remontent à Alausi. Notre groupe était attendue par quelques 4x4 pour nous amener sur un mirador pour déjeuner et admirer la vue du haut de la tracé du Z des rails et la gare de Sibambe.

    Pour l'après-midi il nous reste la dernière visite, toujours à plus de 3 000 mètres: Ingapirca. C'est le seul site Inca dans le pays. L'Equateur actuel étant conquis pas longtemps avant la chute de l'empire. L'édifice, assez modeste, était érigé par les Incas et le peuple local: les cañaris, dont il reste une (si je me rappelle bien) tombe royale. On est toujours impressioné de voir avec quelle précision les pierres étaient taillés, une lame de rasoir ne passerait pas entre elles. Sur place on a pu voir l'alpaga, l'animale qui donne le fameux tissu, et qui n'est pas le même que son cousin le lama.

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