Retour

La Côte Pacifique

    Pour aller de Loha à Zaruma, la ville suivante, le guide nous propose de prendre une raccourcie. Deux heures de route au lieu de plus que trois. Sauf que la route est en terre battue et il ne l'a jamais fait mais des collègues lui ont dit qu'elle est bonne. On est parti. En effet, comme toutes les routes en Equateur, elle était en très bonne état, même si un peu étroite. De beaux paysages. Une petite "frailleur" à la fin: le pont qui paraissait étroit. Passera, passera pas. Auquel cas faudra refaire le tour. Ça passait.

    Zaruma. La région est aurifère. Des dizaines de mines, des kilomètres de galeries sont creusées dans la montagne. Dans la ville de Zaruma visite la mine El Sexmo. Le nom n'a rien à voir avec le sexe. Dans le temps un cinquième de l'or produit allait au roi. Cette mine était si abondante que l'exploitaint estimait qu'un sixième suffirait. El Sexmo signifie donc: Un sixième.

    Cette partie de la mine est transformée en musée. On y pénètre sur deux ou trois cents mètres. L'autre bout de la galerie est toujours exploitée. On y vas pas loin, mais on voit l'éclat des minuscules pépites d'or dans la roche.. Et on apprend tous les jours: ils nous ont appris que là où il y a une mine, il n'y a plus de forêt. Elle est coupée pour faire la charpente de la mine. Suite à l'humidité le bois pourri et il faut tout remplacer tous les six mois.

    Zaruma et une petite ville charmante, nichée dans la montagne. J'en ai fait quelque jolies photos:

    Dans l'église il y a aussi une reproduction du fameux tableau de Vinci: La Cène. Cette épisode de la Bible que quand Jésus, arrivé à l'auberge avec ses disciples, demandait une table pour 26. A la remarque de l'aubergiste qu'ils sont que treize, il a répondu: "Nous, on s'assoit tous du même côté de la table.

    Vu le relief, l'hôtel ne se dressé pas en hauteur mais en profondeur. Notre chambre était à l'étage moins six, à côté de la piscine. Heureusement qu'on n'a pas vécu le tremblement de terre ici. On aurait paniqué en craignant que tout va s'ébouler sur nous.

Et comme d'habitude pendant ce voyage: on arrive à l'hôtel le soir, on part le matin.

    La visite du parc d'orchidées c'est avérée décevante: quelques fleurs. Sur son smartphone Vera avais une collection autrement plus luxuriante de sa visite d'une exposition à Paris quelques semaines auparavant.

 

Par contre, un peu plus loin, le parc des colibris était un régal:

La forêt de Puyango. Il parait que cette forêt pétrifiée est la plus importante au monde après celle d'Arizona. La différence notable c'est qu'au Arizona c'est dans le désert et que celle-ci fait partie de la forêt actuelle. On nous a indiqué des arbres de même espèce debout et pétrifiés.

    Arenillas . Après-midi de détente bien méritée dans notre dernier hôtel en Equateur, l'énorme résort Hillary Nature. Superbe vue de la chambre. Pourtant on n'était pas très nombreux dans la piscine et encore moins aux toboggans: que deux. J'ai fait la vidéo avec mon Nikon sous-marin . Ce n'est pas évident de faire le parcours sans appuyer accidentellement au déclencheur (arrêter de filmer) et à ne pas passer le doigt devant l'objectif. On ne le réussit pas du premier coup.

    Le soir open bar à la piscine et spectacle avec du cancan tropical . Au buffet: fruits de mer avec de la banane plantain. J'adore les bananes plantain dans l'assiette.

    Le lendemain, pour la première fois au cours de ce voyage au pays de la banane, sur la route de Guayaquil, on a longé des bananières. Sur des kilomètres. C'est normal, la banane pousse dans la pleine côtièrre, pas sur les hauteurs des Andes.

    Guayaquil. Dernièrre étape dans la deuxième ville et le premier port du pays. Monté des 444 marches de la colline Santa Ana, avec le phare au bout. Dans la petite église, cette foi si, les gens dans l'intérieur ne sont pas des croyants en quête de réconfort spirituel mais des touristes et des ouvriers à la recherche de fraicheur. La vue du sommet et magnifique. Découvrant le tour de plus de vingt étages on se demande comment les habitants ont vécu le tremblement de terre trois jours auparavant.

C'est sur le chemin de retour, qu'on a remarqué que tout est transporté à dos d'homme la haut. Il n'y a pas de chemin carrossable.

    Dans le parc Seminario, en face de la cathédrale, une colonie d'iguanes vertes est domiciliée. Comme si on a mis un pied sur les Galápagos.

    Quittant le pays on a pu vérifier que notre fidèle valise en Samsonite qui nous accompagne aux quatre coins du monde est bien parti avec nous:

   

Retour