Dès l'arrivée à Quito notre bus nous amène quelque part dans les environs d'Otavalo, à l’Hacienda Chorlavi. Un vrai hôtel de caractère pour la première étape. Même une croix au déçu du lit. Et du jus de fruits de passions pressés au petit déjeuner. Comme pour tous les hôtels suivants, dommage d'arriver le soir et de devoir partir tôt le matin. Cette fois sous la pluie.
Marché d'Otavalo. On a visité le fameux marché de textile sous la pluie, ce qui lui fait perdre une grande partie de son charme. Ça n'a pas empêché Vera de faire ses emplettes.
Mitad
del Mundo
. Pourquoi
ce site ici, l'équateur fait le tour du monde. Parce que au dix-huitième siècle
une expédition française de géophysiciens, conduite par Charles Marie de La
Condamine, est venu calculer la position exacte de l’équateur. Ensuite ils ont
nommé pareil le pays et fait de l'endroit une attraction touristique. Du haut
du monument il y a une belle vue. Pas tant que ça par temps de pluie.
C'est aussi l'occasion de vérifier la légende urbaine, comme quoi sur l’équateur il est plus facile d’équilibrer un œuf debout sur un clou qu’ailleurs. Vera l'a réussi et moi je certifie, sur l'honneur, qu’il n'y pas de tricherie:
Quito , la
capitale. Le mauvais temps, même s'il
ne pleuvait plus, a fait qu'on n'a pas trop regretté de passer qu'un petit après-midi
dans cette ville historique.
On a
eu le temps de visiter trois églises. La première, St. Francisco, réputée être décorée par des tonnes d'or. En réalité
il n'y a que quelques dizaines de kilos, les reliefs sont recouverts par des
feuilles très minces. Les deux suivantes étaient l'Eglise de la Companie de Jesus et l'église de Santo Domingo. Point commun de toutes les
églises, dans toute l'Amérique Latine: les scènes de cruauté inouïe. Fait exprès
pour ahurir les indigènes. Or et horreurs:
Signe de modernité: La première ligne de métro est en construction.