Retour Guatemala

Les sites Maya

Yaxhà

Etape précédente

    Sur notre trajet pour Belize on était rejoint par Céline et Laurent, un couple de bordelais. Santiago nous avait suggéré d'aller voir le site de Yaxhà, au bord du lac Laguna Yaxhà, en faisant un détour de 12 kilomètres de la nationale. Là encore on est arrivé très tôt le matin et on a commencé la visite avec les cimes des arbres et des temples dans la brume. A part des gardiens, on était les seuls sur le site.

    J'adore Yaxhà, c'est un vrai bijou. Je ne sais pas comment l'expliquer, je trouve qu'il y a une grande harmonie. D'abord au niveau des temples: les dimensions, les formes, la répartition dans l'espace mais aussi dans le rapport entre les édifices et la nature. Et tout merveilleusement restauré.

    Il y a une grande pyramide, plusieurs plus petites, d'autres temples, un jeu de balle, des palais. Du haut de la grande pyramide il y a une belle vue sur le lacs, mais pas tôt le matin, avec la brume on ne voit pas loin. Pourtant au sommet de la pyramide j'ai fait une photo forte intéressante. A droite il y a le mec, un gardien, qui a vu un jaguar la veille. A gauche un autre mec, Laurent, qui verra dans quelques minutes un quetzal. Une femelle, mais quetzal quand même. On parlera du quetzal plus tard.

    On est resté presque quatre heures sur le site, même qu'on était un peu pressé en sachant qu'une longue route, avec passage de frontière, nous attendait.

    Sur un des arbres j'avais longtemps observé une maman singe avec son petit. C'est très difficile de les prendre en photo. Ils sont toujours assez haut dans les arbres, dans le feuillage, dans l'ombre et en contre-jour.

    Avant de partir mes trois compagnons voulaient monter de nouveau sur la grande pyramide pour voir le panorama par temps claire. Moi je suis resté, à cause de la fatigue et du stress. J'en avais marre de monter encore la quinzaine d'étages. Mais aussi il y avait la voiture toute seule sur le parking avec tous nos bagages dedans.

    Pendant que je les attendais, des ouvriers m'ont appelé pour me montrer un porc-épic sur un arbre. Ceci m'avait permis de lancer une boutade à mes compagnons quand ils sont revenus: "Vous avez déjà vu un porc sur un arbre?" Lui aussi, comme les singes, était assez haut et difficile à photographier. On était impressionnés, pourtant un porc-épic sur un arbre n'a rien d'extraordinaire. Sur Google il y a plein de photos comme la mienne, donc certains de meilleurs qualité. En général je suis contant, souvent fier de mes photos. Mais avec Laurent, qui est amateur ornithologue, je me suis senti tout petit. Il suffit de comparer ma photo, celle de gauche, du porc-épic avec la sienne, celle de droite. Son zoom, deux fois plus puissant du mien, n'explique pas tout. Il est très fort et en plus il connait les noms de tous les oiseaux:

Etape suivante