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   Jakarta

Bank of IndonesiaDeriere le pont Hollandais.

    "Ville tentaculaire", comme ils disent dans les guides de voyage. Deux choses nous frappent, même si on s'attendait. D'abord la chaleur d'une ville tropicale. Ensuite les contrastes entre le grand luxe et la grande misère. Des villas de taille et style hollywoodien et des immenses quartiers de taudis autours des canaux immondes.

    Deux autres inconvénients nous gâchent la vie durant tout le voyage: Le marchandage et le pourboire. C'est l'art de vivre du pays, mais c'est pénible. Les autochtones connaissent les règles et les valeurs des choses, mais le pauvre touriste! Toujours dans le dilemme entre avoir l'air radin et l'air con. Pas facile.

    Jakarta n'est pas une ville très touristique. En une journée on a eu le temps de visiter le marché aux antiquités et la place Fatahillah, le centre de l'ancienne Batavia, avec le canon vulgaire.

Marché aux antiquités. Marché aux antiquités. Canon St. Jagur. La nuit.

    Tant qu'on y est, il faut absolument essayer le bajaj, le "taxi" tricycle. Pas chère, mes quelles émotions. 

Au feu rouge. Vers la place Fatahillah A moto, avec foulards et téléphone portable. Souvant.

    La particularité la plus choquante à Jakarta: la prostitution est à 100% orientée vers des clients à tendance pédophile. Devant les hôtels, surtout les grands, on voit plein de jeunes filles, et des garçons aussi, qui ont l'air d'avoir treize-quatorze ans. Si on ne fait pas attention on croit que ce sont des jeunes des classes moyennes qui sortent. Personne n'est habillé en pute. On comprend tout quand on voit un (vieux) monsieur, occidental, amener quelqu'un dans l'hôtel. Je parle de ça aussi parce qu'avant de partir j'ai entendu dire que l'Indonésie est une des pays qui refuse (ou n'a pas de respect pour) nos valeurs. Fait presque partie de l'axe du mal. Sans justifier qui que ce soit, je me demande quelle autre de nos valeurs connaissent ces gens qui voient leurs enfants se faire pinner par des occidentaux? 

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