Danemark, au retour,
visite nostalgique !
En face de Helsingborg se trouve Helsingor avec le château de Kronborg. Kronborg qui a servi de cadre à Shakespeare pour la tragédie de Hamlet. Notre destination prioritaire était le château de Frederiksborg.
Retour en arrière. En 1970
j'ai fais un stage d'étudiant de trois mois au Danemark. Vera, ma copine,
est venu avec moi. On
s'est acheté des alliances et se les échangé, nous nous somme fiancés,
discrètement dans une pièce du château de
Frederiksborg
.
On était jeunes, à l'époque :
Frederiksborg. 21 années plus tard, visite du château des fiançailles avec nos enfants.
Trois jours
à Copenhague,
avec un barbecue au camping, pour visiter les lieux historiques, historiques pour nous.
Sur la place de la
mairie débute Stroget, rue centrale du quartier commerçant et piétonnier
précurseur : depuis
1962. En 1970 on était ébloui par le design danois des objets exposés dans les vitrines
: meubles, arts ménager, vaisselle ...
Cette fois-ci j'ai noté le face à face du restaurant MacDonald et le stand au
polsers, des hot-dogs danois. Les
hauts lieux touristiques qui sont le canal Nyhaven, la Petite sirène et le parc
d'attractions Tivoli.
Le Danemark était déjà le royaume
du vélo, exemple la jeune femme avec bébé et remorque. Dommage que la voiture
m'avait gâché la photo. A l'époque la photographie était argentique, je n'ai pas
fait une deuxième.
Visite du château romantique de Rosenborg et son jardin avec des moineaux qui nous mangent dans les mains. Le spectacle de la relève de la garde au château royal d'Ameliensborg.
L'église de Notre Sauveur est un autre incontournable de Copenhague. Monter au sommet de son clocher a servi à Jules Verne, dans Voyage au centre de la terre, comme défi pour vaincre le vertige. Gravir son escalier en colimaçon externe, qui devient de plus en plus étroit au cours de quatre tours autour de son axe, permet d'admirer des vues extraordinaires de la ville.
Petit
pèlerinage à Lyngby,
dans la banlieue de Copenhague, au Kampsax Kollegiet. C'est la résidence
universitaire où nous avion passé deux mois en 1970. A l'époque c'était un choc culturel pour nous.
Des petits bâtiments avec un ou deux étages avec 16
chambres et cuisine collective par étage. Personne ne fermait à clé. Sur une des
portes une affichette : Je suis absent, je rentre à telle heure. Destinée au
amis, pas au voleurs. Dans la cuisine chacun lave et range la vaisselle après
avoir mangé. Dans les trois frigos chacun groupe ses aliments et ne se sert que
des siens. Il y avait des caisses de boissons et une liste sur le mur. On se
sert et on met une barre sur la liste. Je n'ai jamais su à qui je devais payer.
De temps en temps je mettais la somme dépensée sur la table avec un mot et elle
disparaissait au bout de deux ou trois jours. Dans la résidence il y avait un
local avec des lave-linge et une feuille avec une grille pour réserver l'heure.
Vous mettez votre linge et vous revenez quand vous voulez. Vous retrouverais
votre linge lavé dans un des chariots, le suivant l'aurait entreposé. Dans la
cour, les vélos n'étaient pas cadenassés. Dommage que je n'ai fait que très peu de
photos à l'époque et qu'une seule, avec la famille, actuellement.
J'ai
effectué mon stage étudiant en 1970, dans un laboratoire d'étude
du plasma à l'institut Riso
,
à côté de la petite ville de Roskilde,
à une demi-heure en train de Copenhague. J'ai passé à Roskilde le dernier mois,
quand Vera est rentré au pays. Un mois dont une semaine à l'hôpital en
quarantaine, suite à la variole d'un étudiant de Kampsax avec lequel j'aurai pu
être en contact.
Roskilde est connu par sa cathédrale avec des tombeaux royaux et son musée de bateaux vikings. Le musée abrite une épave coulée dans le fjord en 1070 et remontée en 1962 et une réplique construite à l'ancienne qui a fait la traversée Roskilde - Dublin, avec une soixantaine de rameurs, en 2006.