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Safaga, avec le club de Saclay.

 

    Dix ans après le séjour, je fais un récit succinct

 

   

Ça faisait plusieurs années que je n'étais pas parti plonger avec mon club. Avec l’âge et à cause de la paresse. Une sortie club n'est pas de tout repos. Sur la base de Dinard il faut tout transporter et s'occuper de tous le matériel. Des fois les zodiacs et les compresseurs sont sur place, des fois il faut les amener à partir du local à Saclay. Charger et décharger. Un compresseur fait dans les 150 à 200 kilos. Les bouteilles à chaque fois. Sur place, à tour de rôle, il faut surveiller le gonflage après chaque plongée. Y compris pendant les repas. Ensuite les transférer sur le bateau. Pour garantir des prix raisonnables on est les uns sur les autres sur les bateaux. Il n'est pas toujours possible de s'isoler pour se changer, mais ça ne dérange personne. L'intérêt et l'avantage des sorties club c'est l'amitié, la convivialité et la bonne bouffe, je ne trouve même pas nécessaire d'argumenter

    Dans le club la formation, comme l'année scolaire, commence début octobre, après le baptême proposé aux intéressés (y compris mon petit-fils Nael en 2016. Une séance par semaine à la piscine, en voisin, à l'Ecole Polytechnique. Les cours suivent la formation CMAS. Les formateurs sont les membres, bénévoles, qui ont les diplômes nécessaires. L'examen théorique pour le Niveau I (moi je me suis arrêté au Niveau II) est en février et la première sortie en mer en mai. D'habitude en France, en Méditerranée. Cette fois si on est parti en Egypte.

    Installé au confortable hôtel Menaville Lien Internet, avec un beau jardin, piscine et plage où on ne s'ais jamais baigné. Les employés ont beaucoup d'humour, ça nous change des centres de vacances Comités d'entreprises qu'on a l'habitude de fréquenter en France. La sacro-sainte tradition de l'apéro est religieusement respectée. Il faut toujours boire un coup avant d'aller diner

Plongée

   

    Les sorties plongées étaient assurées par Dune. Le bateau, inhabituellement confortable pour nous, nous amène sur les sites de plongée après un demi-heure de navigation. Comme équipage il y a uniquement le capitaine et le personnel de cuisine. Nous n'avons pas besoin de guides. On est un groupe auto encadré, le club s'occupe de la gestion des plongées. Je ne sais pas comment nos encadrant connaissaient les spots pour nous faire les briefings. Le rythme des plongées est le rythme du club: deux par jour. Onze plongées au total, dont un de nuit. La rigueur des professionnels du nucléaire est à l'œuvre. Même jusqu'à caricature: Le dernier jour de plongée, le décollage d'Hurgada était à 13h le lendemain, j'ai entendu le directeur de plongée déclarer fièrement: "Le dernier plongeur est sortie de l'eau à Une heure cinq. Ça va, l'avion ne décollera pas à Une heure pile, il faut qu'il roule d'abord. On est dans les règles !" Tout ça en sachant que l'intervalle avant l’envol selon le protocole CMAS est de 24 heures mais seulement 12 pour PADI.

 

    Pendent l'intervalle: repos.

 

 

    J'ai fait deux bêtises. La première, classique: j'ai perdu la palanquée. Une fois tous retrouvées en surface je me suis fait grondé. Pour la deuxième c'était plus original. On partait du bateau à deux: ma copine Monique et moi comme chef de palanquée. On est descendu à cinq mètres et partie vers le récif. Dans le bleu. Au bout d'un certain temps, ne nous voyant pas arrivé aux rochers, j'ai fait surface pour voir où on est. On était parti dans le sens opposé ! Pas de conséquences fâcheuses, personne ne s’est aperçu.

       Sous la surface beaucoup de poissons multicolores, en commençant par un poisson papillon juvénile:

    Une station de nettoyage, pour petit poissons:

    Des dauphins et raies, vu du pont:

 

    Les filles étaient fières de se faire prendre en photo avec le capitaine. Lui aussi !

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