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Palerme

    Arrivé tard dans l'après-midi, on est allé dîner dans le centre-ville. Choisi au hasard, le restaurant familial nous a régalés. Un couscous fruits de mer pour Léa et une pizza pour moi. La meilleure, aux fruits de mer, que je n'ai jamais mangée. Tellement copieux qu'on a souffert pour les finir, parce que pas question d'en laisser. Côté friandises, le lendemain bien sûr, il y a les cannolis et brioche con gelato. Pour les petits-enfants on a ramené des fruits en pâte d'amandes.

    Donc, après la soirée, il ne nous restait qu'une grosse matinée pour visiter la ville. On est resté dans le quartier du centre, à partir du carrefour Quattro Canti et sur Via Vittorio Emanuele . Ici, comme ailleurs en Sicile, Léa m'avait fait remarquer que toutes les fenêtres des immeubles d'habitation avaient des balcons. Une spécificité du centre-ville de Palerme: de nombreux immeuble en fort mauvais état. Il faut être vraiment inconscient pour confier son argent à Banco di Sicilia.

    Juste à côté ce trouve La Fontana della vergogna, fontaine de la honte. Construite en 1554, elle choquait par les corps dénudés. A l'époque certaines statues étaient même vandalisées. Depuis longtemps je faisais remarquer que dans l'art européen, depuis l'antiquité, on représentait les hommes tels qu'ils sont fait, pas les femmes. Ici il y a les deux cas: hypocrite et réaliste. En Papouasie la question ne se pose pas.

    Quelques dizaines de mètres plus loin, au bout d'un passage étroit, se trouve la Plazza Belini au trois églises:

    Encore un peu plus loin, la dernière église de notre voyage en Sicile: la Cathédrale de Palerme. Elle aussi a été construite au XII-ème siècle sur l'emplacement d'une basilique plus ancienne que les Arabes avaient transformé en mosquée. C'est un édifice énorme, ne tient même pas dans le cadre de l'appareille photo et je n'ai pas eu la présence d'esprit à prendre une panoramique.

C'est la seule église disposant de toilettes que je connais. Très pratique !

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