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Syracuse, la ville d'Archimède et de la chanson de Montand.

    Installé à l'hôtel Archimède, il était temps d'aller dîner. Ils nous avaient conseillé La Finanziera. Un restaurant peu connue des touristes, en dehors des quartiers historiques et pas très loin de l'hôtel. J'ai cru que le noms venaient du fait que la propriétaire est une ancienne policière. Non, c'est parce que le restaurant est juste à côté de la police financière. Des spaghettis aux oursins et dorade grillé. On a tellement apprécié qu'on y est allé le deuxième soir aussi. Pour la soupe aux fruits de mer. Excellente ! La patronne fait l'addition en personne, sur son calepin. Le buffet était très appétissant, je n'avais pas de place.

  

La pulpe, je l'avais mangé à midi, en ville, sur une terrasse. Je n'ai pas compris comment ils font qu'elle soit dressée comme ça. Elle était très bonne, aussi.

    Quand on parle de Syracuse on pense à Ortygie, la petite île cœur de la ville.

    Juste après le pont, à gauche se trouve le marché. Pittoresque, mais côté poissons rien à voir avec celui de Catane.

On n'a rien pu manger, on y était juste après le petit déjeuner copieux de l'hôtel. Presque rien.

    Juste à côté se trouve le temple grec et ensuite, assez décevant, des immeubles modernes. C'est à partir de la Fontaine de Diane, Place Archimède, qu'on replonge dans la vieille ville.

    Le centre névralgique, comme partout en Sicile, c'est l'ovale Plazza Duomo, avec la Cathédrale. Notre première visite c'était le soir même du premier jour.

 

    La Cathédrale était construite au septième siècle, sur les fondations d'un temple grec. Les colonnes sont visibles de l'intérieur et de l'extérieur. Depuis elle était convertie en mosquée en IX et reconvertie en cathédrale en XI siècle. Aux différents endroits au monde j'ai vu des églises moderne où au lieu de cierges il est proposé aux fidèles des bougies électriques. Ici j'ai surpris un jeune garçon s'amuser: il les allumait toutes. Rien n'est sacré aujourd'hui.

    La vieille ville aux rues étroites, au sud de la Cathédrale, est authentique et charmante. J'ai même vu des seaux napolitains et du linge qui sèche. Avec beaucoup de maisons en mauvais état.

    Dans une des ruelles on est tombé sur un mariage. J'étais intrigué par la jeune femme, au pantalon blanc, qui restait à l'écart. On la retrouve, discrète, sur la quatrième photo, plus bas. J'avais le sentiment que c'était une ancienne copine du jeun marié.

    Côté "continent", il y a le parc archéologique de Neapolis. Il y a trois vestiges à voir. Le théâtre grec est toujours en activité. Toute une structure en bois protège les gradins anciens. Le théâtre romain avait l'air plus naturel. Dans les carrières de pierre celle dite l'oreille de Denys est la seule à visiter. Énorme, avec un bel écho.

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