Tunisie, en vacances organisées
Les vacances organisées, c'est tous simple: on paye pour deux semaines et on se laisse guider. Et quand c'est le Comité d'entreprise qui organise c'est en plus moins cher et à crédit gratuit. Je parle pour moi.
A Hammamet il i y a l'hôtel et la plage avec la ville en face. A Nabeul on visite le marché au chameaux:
En famille, avec des enfants à bas age, il faut s'organiser pour visiter le pays. D'abord moi j'ai pris une excursion, de deux jours, dans le sud. A environs 200km on s’arrête dans la petite ville de El Jem. Petit ville avec un énorme théâtre romain. On apprend que jusqu'au le milieu des années soixante les gens utilisaient les pierres pour construire leurs maisons, heureusement qu'ils ne sont pas très nombreux! En contemplant le paysage désertique à perte de vue, j'essaye mais je n'arrive pas a imaginer cette plaine alimenter en public un tel édifice.
Plus loin, au village de Matmata les habitants ne construisent leurs demeures en hauteur mais en profondeur. On nous explique que c'est pour que des gens malintentionnés ne puissent pas localiser le village. En plus, vu le climat, il fait plus frais dedans. Et si la famille s'agrandit, il suffit de creuser. Arrivé à Douz, il n'y a rien plus loin, c'est le désert et la Lybie
Le matin, après avoir assisté au levé du soleil dans le désert, on abandonne notre bus pour des 4x4 rouges. Le périple continue avec la traversée du Chot El Djerid, un désert salé, avec des arrêts dans des oasis. Les oasis sont impressionnants à plusieurs titres. D'abord quand, sous le soleil de plomb dans le paysage grandiose mais inhospitalier, apparaît au loin un coins de verdure. On est envahit par un sentiment d'approche à une sorte d'éden. Et on s'y croit en pénétrant dans les palmiers, et encore plus si on tombe sur une cascade. Ensuite on se rende compte de la dureté de la vie de ces gens. Ils pratiquent l'agriculture en trois étages, sur le même lopin de terre il y a le potager, les arbres fruitiers et les palmiers dattiers. Tout en entretenant des ouvrages de gestion de l'eau.
A Tozeur, ville du désert, je réalise qu'une botte d'herbe à une certaine valeur. La vie du touriste est différente, et même quand l'herbe est en plastique, il y a toujours de l'eau.
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Au retour on visite un campement de nomades et la ville sainte de Kairouan, réputée pour ces tapis.
En somme une belle excursion, et c'est pas une crevaison de fiacre ou l'amortisseur cassé qui nous aurai gâché le plaisir.
Vera aussi a pris une excursion, d'une journée, à Tunis (la capitale) et Carthage.
