On
est parti, Vera et moi, en week-end
5 jours / 4 nuits.
Départ le dimanche 28 mai à 7h10 de Charles de Gaulle, retour à 22h55 le
jeudi suivant. Partir très tôt dans la journée et rentré très tard, ça permet de
rester le plus longtemps sur place.
Par contre, on arrive trop tôt pour le check-in (14h) et on part trop tard par rapport au check-out (11h) de l'hôtel.
Gérable, quand même. Le plus pénible ce sont les trajets aller et retour pour
l'aéroport Charles de Gaule, les transports en commun parisiennes sont devenus
une vraie calamité. L'approche à Venise avec le vol matinal, quand on
est tombé sur le bon siège, est
spectaculaire.
Le
bateau-taxi-privé-partagé de l'aéroport nous conduit d'abord par une
"bateauroute" du lagon et par les canaux de la ville ensuite, jusqu'au le
pont de Rialto. Il ne pouvait pas aller plus loin, il y avait une régate. A
noter que le boulot du chauffeur est de conduire. Il n'a pas à donner la main
aux passagers pour embarquer ou désembarquer. Même pas aux vieilles dames
américaines. Dés fois un petit peu, quand même. Ensuite il suffit de suivre une
rue étroite cinq cents mètres pour
arriver à notre hôtel.
L'hôtel
Royal San Marco est situé au bord d'un petit canal, séparé de la place homonyme
par le passage Calle di Fabbri
sous le palais de Procuratie Vechie.
Donc sacrement bien situé en centre-ville. Calme et
confortable. Pendant le petit déjeuner
nous observions les préparatifs du
gondolier, toute une cérémonie d'une quinzaine de minutes.
La première sortie : la place Saint Marc.
Ensuite promenade sur les quais, le Pont de soupires, recto et verso, et la suite. Il y a même des faux ! Beaucoup de monde, on se demande comment c'est en pleine saison. Sur touts les ponts des quais il y a des passages inclinées, moche mais utile.
Au quai des bateaux de guerre et dans l'air des hélicoptères s'exerçaient. C'est l'époque !
Les flânerie dans les dédales de ruelles et petites places n'a pas de limites.
Dans cet enchevêtrement des ruelles et canaux
rend inexplicable l'efficacité de
l'intendance. Il faut approvisionner et évacuer les déchets de tous les
hôtels et restaurants. Dans nos villes les
camions de livraison et les bennes à ordures provoquent régulièrement des
blocages des rues. A Venise tout se fait par les
canaux. Les chariots, tirés par
des hommes, y compris sur les marches font fonctionner le system en toute
fluidité. Les Urgences ne sont
accessibles qu'en bateau !
Les
vaporettos sont emblématiques de Venise. Dans le pass trois jours, que nous
avions pris, il y a un de trop.
C'est
utile pour aller à Murano et Burano. Et faire le Grand Canal de retour des îles.
Aucune utilité pour les déplacements en
ville, les trajets à pieds sont plus rapides. Les
indications lassent à désirer. Sauf la
carte des grands eaux, laquelle est très
claire. Ce ne sont pas des bateaux de promenade, il est difficile de trouver une
place pour du sight-seeng. En plus on peut se frotter aux pickpockets,
Vera en sait quelque chose.
Basilique Saint-Marc.
L'édifice est splendide, vu de
l'extérieur. La visite est un peu trop
touristique. Une queue infernale pour y accéder, un parcours fixe à suivre au
pas de course. Pourtant, une messe a été
célébré.
Le panneau
Pala d'oro, de mille ans d'âge, est impressionnant. Peut-être aussi parce
que l'accès est payant.
On n'a pas monté sur la Campanile. Il y avait trop de monde. Pourtant la vue du haut doit être saisissante.
La
Collection Guggenheim. C'est un joli
petit musée sur le
Grand
Canal. Une belle collection d'art
moderne, de Picasso à Pollock. Je pose ici quelques photos des oeuvres, je
laisse au lecteur d'identifier les auteurs. Dès fois c'est très facile, dès fois
pas.
Moi, j'y était roi !
Le Biennale. Le thème cette année était l'architecture. Durable, évidemment. On ne comprenait rien. Des matériaux de construction à partir de champignons ...
On a fait quelques pavillons et on est parti. Bon, c'était dans l'après-midi le jour de notre visite de Burano, on était un peu fatigués.
Murano. L'île des souffleurs de verre est à quelques encablures de Venise, juste
derrière l'île de San Michele, l'île du cimetière. J'apprends que
l'industrie verrière a était transférée de Venise à Murano fin XIIIe par crainte
d'incendies et pour protéger le secrets
de fabrication.
De
nos jours la fabrication de verre est
toujours florissante, accompagnée de l'industrie touristique. Dès le
débarquement du vaporetto nous tombons sur un
atelier et son
show-room.
Les objets de verre sont dans toutes les vitrines en ville. Le
Musée de verre expose une collection
d'objets de l'antiquité et des verres du
XVIIe siècle à nos jours.
Burano.
C'était la découverte du voyage. Pas trop enthousiastes pour y aller et passer
une autre demi-journée. On s'attendaient à un Murano bis, avec des
dentelles à la place du verre. Or, une
fois sur place les dentelles ont peu d'importance, c'est le site qui est envoûtant.
Une
petite ville de conte de fées, avec des canaux. Et le clochée aussi
penché que la Tour de Pise. Diablement
coloré, propre : comme un décor du studio de cinéma. Moins de touristes qu'à
Venise, cependant il n'y a plus de places dans les restaurants à midi.
Pour le reste, les images parlent le mieux.
Le Grand Canal. En partant pour Venise on s'imagine parcourir le Grand Canal en vaporetto, comme sur un bateau-mouche. Que nenni ! Ce ne sont pas des bateaux-mouches, ses embarcations sont conçues pour naviguer par tout temps. Donc dès fois il y a quelques places, toujours prises, devant et dès fois pas du tout. Par conséquent il n'était pas question à c'asseoir sur le pont avec le Guide du Routard et chercher à reconnaître les palais qui défilent. On c'est contenté de quelques parcours.
Les terrasses. J'ai trouvé assez singulier les terrasses installées aux toits des immeubles. Est-ce une mode récente ou c'est depuis toujours ? Même à Burano !
Gastronomie.
Le petit déjeuner très
correcte, pris à neuf heure au plus tôt, nous empêchait de manger
au resto à midi. Et pourtant, il y a tellement de choses à goûter dehors.
L'autre
problème c'est que nous ne pouvons plus engloutir autant de nourriture qu'avant.
L'exemple : on s'est partagé un cannelloni,
un seul pour nous deux. Pourtant il était exquis. L'essentiel c'est qu'il y
avait des soupes de poisson et des
spaghettis. Pour des pizzas, on n'a pas
eu du temps. Le spritz était
partout. Ils l'appelaient apérol ! Peut-être parce qu'ils ne
mettaient pas du prosseco.
Il y a encore une autre occurence pour résumé. Avant de partir je me sentais vieux, fatigué. J'ai doutais de ma condition physique. Heureusement j'ai le podomètre, l'application qui compte les pas sur mon smartphone. Le résultat m'a remonté la morale : j'ai fait 58 kilomètres à pied en cinq jours.
Jubilé ? J'ai parlé de jubilé ? Alors, c'était quoi ce jubilé ? Eh, c'est personnel.