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Soweto, le symbole.

    Soweto n'est pas un bidonville. A l'époque de l'apartheid c'était un township, un ghetto pour les noirs. Aujourd'hui c'est une ville de 4 millions d'habitants, avec des quartiers de niveaux sociales différents: misérables, pauvres et des pas mal. 

    Honnêtement, je n'ai pas vu grand-chose. Après une nuit d'avion, on y est allé déjeuner. Il pleuvait. On a descendu la rue Vilakazi, la seule rue au monde qui a vu naître deux prix Nobel: Nelson et Desmond.

Les tours de la centrale thérmique Le marchand de maisons Chez le garagiste

Quartier pauvre Les enfants de Soweto Quartier chic

    A Soweto ou ailleurs la question incontournable sur l'Afrique du Sud que se posent tous voyageur est d'essayer de comprendre l'évolution du pays depuis l'abolition de l'apartheid. L'opinion que je me suis fait, en toute modestie tenant compte du regard très superficiel, est très positif. Les changements, sont énormes même s'ils sont insuffisants. Il y a à peine 10 ans les noirs ne pouvaient même pas entrer dans les hôtels où nous séjournions. La ségrégation a été abolie pacifiquement, mais pour la quasi-totalité des noirs le changement signifie uniquement une modification de statut: de citoyens de dernier ordre d'un pays raciste ils sont devenus des pauvres d'un pays démocratique. Des pauvres avec des droits, quand même. Alors voilà quelques images:

L'Aquaboulevard de Durban, gratuit. Un fier guerier Zoulou Maison bien protégée Maison encore mieux protégée Transport d'ouvriers agricols

où on peut noter le contraste entre les piscines gratuites du front de mer de Durban et le transport des ouvriers agricoles.

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