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   Le Nord de la Namibie.

    Ce qu'il faut savoir concernant l'observation de la faune dans le Nord de Namibie et Botswana. On est dans la saison sèche d'une année de sécheresse. Il fait très chaud le jour et relativement froid la nuit. Les animaux, surtout les fauves, sont actifs tôt le matin et tard dans l'après-midi. Dans la journée les herbivores cherchent l'ombre des arbres et les fauves des buissons. Tous viennent s'abreuver aux points d'eaux. Certains sont naturels, d'autres artificiels.

    Okaukuejo et Namutoni sont deux campings dans le Parc National d'Etosha, une réserve animalière magnifique.

    Okaukuejo : une nuit, camping . En fonçant vers le Nord sont apparus des bizarres monticules blanches, on dirait de la chaux. C'était comme des termitières, mais blanches et dans les champs et villages ? Ensuite il y en avait couleur terre. Oui, j'ai fini par comprendre, c'était bien des termitières et elles cohabitent avec la population. On apprendra plus tard qu'elles font partie du paysage dans tous les contrés qu'on va traverser. On voit aussi beaucoup de nids, mais je n'ai jamais vu des oiseaux les habiter. Aux bords et sur la route : des chèvres. J'ai pris une belle en photo, je ne savais pas que c'était un mauvais pressage. L'application MyNomade fonctionné bien et nous avait amener directement à la station d'essence d'Outjo. Une station à l'américaine, quel contraste avec les villages qu'ont traversé.

    Une fois dans parc, avant l'entré officiel, deux impalas et une girafe étaient les premiers animaux rencontrés. Abritées sous des arbres, c'était le début de l'après-midi et la température était autours de 40°. Avant de nous installer au camping un premier safari, game drive, jusqu'au un point d'eau tout proche. Sur l'arbre qui protège les impalas du soleil, une chouette. Dommage qu'elle nous tourne le dos? Une scène de chasse : un chacal essayait à surprendre un oiseau en en l'approchant par derrière, sous un angle mort. Raté, l'oiseau c'est envolé.

  

    Une fois installé au camping nous sommes allé au point d'eau. Je le connaissais déjà, je l'avait épier depuis plusieurs mois sur Internet les images en direct de leur webcam. Les animaux viennent boire nombreux en saison sèche surtout tard en fin de journée. C'est assez instructif de les observer. En principe un point d'eau est terrain de chasse idéal pour les fauves, tous les herbivores sont obligés d'y passer. Ce n'est pas si simple. Les proies le savent et sont extrêmement prudentes en s'approchant. Surtout les girafes. Elle avance de quelques pas, s'arrête. Elle reste immobile quelque temps, j'imagine qu'elle scrute des bruits et odeurs dans les parages.

 

    Je suis resté quatre heures, depuis 17h, à observer le spectacle vivant. Vera est partie à la tombée de la nuit. Elle a beaucoup regretté de ne pas avoir vu les éléphants qui sont arrivés plus tard. En ce moment elle ne savait pas qu'elle en verra des tonnes plus tard. Une fois couché j'avais regardé pour une dernière fois les images de la webcam et quelle surprise : des rhinos qui prennent du bon temps ! Dommage que j'ai eu le flegme d'y aller voir sur place. J'ai fait des captures d'écran.

    Le matin je constate qu'il y des taches masculines et féminines dans le pliage de la tente.

    Les écureuils qui jouaient sur notre emplacement du camping étaient les premiers animaux vu ce jour-là. Nous avons plié la tente et parti pour une journée de safari. De point d'eau à point d'eau, jusqu'au Namutoni, guidé par MyNomade. Voilà les images, par ordre chronologique :

    Le top de la journée était la rencontre d'une famille d'autruches. D'abord j'ai vu un couple, ce n'était pas le premier depuis le matin. J'ai failli ne pas le remarquer, j'ai eu l'impression que la broussaille à leurs pieds bougeait bizarrement. C'était des poussins. Une douzaine. C'est étonnant de voir les parents formant ensemble un parasol pour protéger les petits du soleil tapant, c'était vers 15h . Je comprends l'instinct qui pousse un animal dans l'ombre, mais de protéger un autre, de plus concerté à deux ! Je pense aussi à autre chose : les autruches n'ont pas de prédateurs mais les poussins ? Combien d'entre eux sont toujours vivants pendant que j'écris ces liges, un mois plus tard ?

 

    Namutoni : une nuit, camping . Le  matin, au point d'eau du camping il y avait un troupeau de dizaines de zèbres et gnous.

    Comme j'avais déjà dit, nous sommes en pleine saison sèche d'une année de sécheresse. Les points d'eau que nous visitons sont presque asséchés.

    Le dernier plan d'eau visité nous avait réservé une scène bucolique de la vie sauvage. Quand on est arrivé il y avait une multitude d'herbivores. Tiens, un impala écorné ! Au début les animaux paissaient et buvaient tranquillement puis se sont agitées. Une hyène est apparue et se dirigeait nonchalamment vers le bord. Les herbivores se tenaient à la distance de sécurité, uniquement le chacal avait l'air tranquille. Elle a bu et ensuite entré dans l'eau

    Long trajet pour Rundu. Sur les grands axes en Namibie il y a des aires de piquenique est beaucoup du bétail sur la chaussée

    Rundu : une nuit, Tente Safari . Arrivé à notre destination nous voyons Okavango pour la première fois. Le fleuve est une énigme pour moi. Trop petit, pas beaucoup d'eau. J'ai d'abord cru qu'on a seulement un bras en face de nous. Sur GoogleEarth je vois qu'il y a un seul lit. Peut-être qu'à la saison de pluie tout est inonde autour ? Notre logement est bizarre aussi. Une tente safari . Une grande tente avec des sanitaires, toit et terrasse en dur. C'est extravagant et sympathique, à plusieurs centaines de mètres du restaurent. Dîner sur la terrasse qui surplombe le fleuve. En face s'est l'Angola.

    Le matin, après avoir fait le plein et se fait prendre en photo avec le militaire en faction, nous sommes allés faire des courses pour dépenser les derniers billets namibiens. Le centre commercial ressemble aux nôtres bien que nous sommes au bout du monde.

   

    Le long de la route vers la frontière nous longeons les baraques des gens qui sont débarqués dans la grande ville, même que Rundu n'a qu'environs 70 000 habitants. Ce sont des "propriétés" clôturées avec plusieurs cases. Des cases traditionnelles avec des toits en chaume et des cabanes en toile ondulée. Très souvent du bois de chauffe à vendre est exposé devant. C'est difficile de prendre des photos, les gens ne veulent pas. Je les ai pris à la sauvette.

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