Afrique australe,
Namibie et le delta d'Okavango.
Un voyage en Namibie me paraissait inaccessible. Le delta d'Okavango, une
destination exceptionnelle, encore plus difficilement réalisable. Jusqu'au jour
où je suis tombé sur une publicité de Nomade Aventure, l'agence de voyage déjà usitée par
Vera et Lea. Nous avons décidé de partir en Autotour de trois semaines : Nomade
nous fournit un 4x4 avec tente sur le toit et nous réserve les hébergements et les
transferts. A posteriori j'ai compris que c'est l'agence locale,
MATITI SAFARIS
, qui fait
tout le boulot et Nomade se fait le beurre. Vu notre expérience, il est
judicieux de s'adresser directement à MATITI pour organiser un voyage en Namibie.
L'équipe :
Nous deux,
Mathieu, de l'agence de MATITI SAFARIS à Windhoek, notre ange gardien,
Suzza, de Maun, notre guide pendant six jours au Botswana,
L'équipe de NOMADE à Paris et Nantes, dont j'ai oublié les noms. Très cordiales jusqu'au départ et inscrits aux abonnés absents ensuite.
Envol
de nuit, avec vue sur Paris, direction Addis-Abeba. Sur le trajet survol des
lieu connus comme St John en Égypte, où j'avais
plongé il y a quelques années.
A
l'approche de l'aéroport nous découvrons, par le hublot, les mêmes
paysages qu'en Europe. Sur le deuxième vol nous
survolons des régions totalement inhabituels pour nous,
mais certains que nous allons bientôt endurer : le
delta d'Okavango. La vue du hublot n'est pas du tout
représentative de la réalité.
Namibie, le Sud
Namibie, le Nord
Pour
le retour il y a d'abord une escale à Gaborone. J'avoue qu'avant de recevoir les
billets d'avion, un peu plus d'un mois avant le départ, je n'ai jamais entendu parler
de la capitale de Botswana. Une escale sans quitter l'avion. Ensuite, encore
comme à l'arrivée, nous avions survolé des régions
exotiques.
Sur la passerelle de l'escale d'Addis-Abeba j'ai découvert que nous roulions en Rolls ! L'aéroport d'Addis-Abeba est impressionnant : moderne et énorme. Sur le tarmac il y avait une trentaine d'avions. Avec des excès, dont des alcools chinois à 389$ au taxe free ou des sandwichs à 17 $ dans la boulangerie. Une synagogue, que j'ai pris en simulant un selfie. Et ils n'ont pas la même censure que nous, en Occident.
Épilogue : Deux mois après notre retour, quand je termine la rédaction de ce récit, je regarde les photos et je n'arrive pas à croire que nous avions vécu tout cela.
C'était un voyage extraordinaire !
Bientôt c'est Noël, à
Gaza aussi !