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   Zimbabwe.

    Victoria Falls  : une nuit, lodge .  De l'autre côté de la frontière, après les formalités , nous avons rejoint le taxi qui nous attendait. Sur le trajet il nous a proposé que quelqu'un de sa société nous fait visiter les Chutes, une excursion de trois heures. Début d'après-midi un jeune guide est venu nous chercher. Il nous a d'abord amené voir le Big Tree, un baobab à plusieurs troncs, âgé d'environ 1200 ans. Il parait que c'est le plus grand au monde J'apprends sur place que le baobab est appelé aussi upside down tree, arbre à l'envers parce que les branches ressemblent à des racines.

    C'est une année de grande sécheresse dans toute Afrique Australe, on est déjà au courant. J'avais vu dans les médias que le Chutes sont à sec. Je m'attendais de ne presque pas voir de l'eau. On se consolait en se disant qu'une des trois plus grandes chutes au monde sans eau, ça doit être spectaculaire également.

        Le guide nous avait amené, par le sentier à travers la forêt. Sur le chemin il nous a montré une plante qui repousse les serpents : là où on la trouve il n'y a pas de serpents. A part les plantes, des animaux et des oiseaux sont pressentes également. Le guide nous avait dit qu'on les voit en ville aussi. Au bout du chemin : au Eastern Cataract. C'est là que nous avons vu les chutes pour la première fois. Vers la droite il n'y avait presque plus d'eau, pas comme sur les photos d'Internet. Pourtant il y avait des baigneurs, plutôt des baigneuses, dans le petit bassin. A gauche si, ça arrosais. Sûrement beaucoup moins que normalement. En face, c'est la Zambie, il y avait aussi des gens qui se baignaient dans des piscines naturels en haut, au bord du précipice.

    A l'extrémité gauche du parcours se trouve Devil's Cataract, une cascade assez imposante. J'avais pris la photo en bas à gauche, celle de droite vient d'Internet.

  

    En face ce trouve la statue de Livingstone, le premier européen à les observer en 1865. A la recherche des sources du Nil il a vu de loin la brume qu'il a prise pour la fumée d'un incendie géant. D'ailleurs, leur nom locale Mosi-oa-Tunya signifie la "fumée qui gronde". Missionnaire et médecin, il est connu pour sa théorie de colonisation "3C" : christianisation, commerce et civilisation. Dans l'intérêt de la Couronne britannique, bien sûr.

    Nous on s'est fait prendre en photo avec les chutes en arrière-plan, raté en contre-jour. Celles de Vera sont meilleures.

    Le guide nous a ensuite amené au marché artisanale. Des dizaines de marchands vendent des milliers d'objets.

    De nos échanges avec le guide, un jeune homme d'une famille de guides d'une vingtaine d'années, deux choses m'avait marqué :

    Pour la clape de fin, l'hébergement était le plus confortable de tout le voyage. Dommage qu'on y soit resté si peu. Salle de bain avec douche et baignoire ! Petit jardin avec piscine et la tour d'observation. Du haut on voit Zambèze et la brume des chutes. Sur la terrasse un monte-charge permet de remonter les cocktails. Au restaurant les steaks sont généreux, comme partout dans ces régions d'élevage.

    Et ce qui devrait arriver est arrivé. Prendre l'avion et rentrer.

 

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