Japon.
Au petit matin dans le hublot de notre avion les côtes japonaises apparaissent. Le nouveau choc civilisationnel s'annonce. Mais maintenant on est en famille : accueilli chez Ace, Vera et mes neveux, les lycéens Ilé et Zdravko. Ils habitaient dans le cartier de Shinagawa.
Le premier jour visite du quartier branché de Harajuku. La mode pour les jeunes c'était Saturday Night Fever, même s'il y avait habillé en traditionnel.
Kamakura. Vera, l'autre, nous avait amené dans la petite ville de Kamakura pour voir le grand Bouda. C'est une imposante sculpture en bronze. Ce qui nous impressionne encore plus se comment tous le site, le parc et les édifices, sont construits en harmonie et le sens de détail. La perfection et la propreté. Il y avait des écoliers curieux de voir des non asiatiques. Curieux et bien élevés.
Sur le site, dans un parc, il y a plusieurs temples. Nous sommes tout le temps épaté par la perfection et le sens de détail. Et ce n'est qu'un début.
Sur le retour vue, par la fenêtre du train, du temple Kannon.
Kyoto. Découverte du Shinkansen, le premier TGV au monde. A la gare nous constatons, comme partout ailleurs, la civilité japonaise. En attendant le train les passagers font la queue devant les marques qui signalent les positions des portes du train quand il va s'arrêter en station. Une promenade extrêmement dépaysante en ville. Tokyo c'était un autre monde, Kyoto encore plus.
La première
visite: le Temple Sanjusangen-do,
le Temple de Mille Bouddhas derrière un portail qui
n'annonce rien de particulier.
Il est interdit de prendre de photos à
l'intérieur, j'étais obligé d'en acheter des diapositives.
Je ne les avais pas
comptés mais ils sont nombreux et chacun avec beaucoup de bras. C'est mon
souvenir, Wikipedia dit qu'il y a la grande statue plus 1000 avec 21 bras chacun
plus 28 saints ! Le bâtiment fait 120 mètres de long, il parait que c'est le
bâtiment en bois le plus long au monde. Et ce temple, avec toutes ses sculptures
est là depuis le XIe siècle ! L'écolières que nous avions rencontré ici aussi
étaient très curieuses de nous croiser. Je croix que ces
enfants viennent de province et même de la campagne et la plupart n'ont jamais
vus des étrangers.
En un
demi-heure à pieds se trouve le complexe de temples
Kiyomizu-dera
,
connu pour sa plateforme soutenue par des centaines de piliers à flanc de la
colline.
C'est
toute une ville, tous construits et géré avec perfection. Vera,
fascinée, a passé un bonne moment à observer une
cérémonie de thé.
Dans
les temples, devant les autels, et ailleurs, il y a des
cordes suspendues que les fidèles tirent et font sonner
des gongs. Dans les temples, de toute religion, souvent il y a des source d'eau
bénite, celle d'ici en plus confère du succès dans les
études. En ce qui concerne les petites statuettes en
forme de petits enfants, je n'ai pas su à quoi ça correspond. Est-ce des bébés
décédés ? Je ne sais pas. Par contre au cimetière, toust
le monde debout !
Dans
l'après-midi nous avons retrouvé notre ami de Karachi, le prof japonais
. Il
nous a montré deux temples, dons j'ai oublié les noms, et le musée de
l'artisanat.
Nous avions passé la nuit dans un ryokan, hôtel traditionnel avec vue. Bizarrement, je n'ai aucun souvenir à part les deux photos.
Le lendemain
la première visite pour Kinkaku-Ji le
Pavillon d'or
, avec
ses cerisiers en fleurs. Je n'étais pas impressionné par
l'intérieur.
Par
contre Rioanji
,
le Jardin des pierres
c'est une révélation. C'est un temple bouddhiste de l'école Zen. Devant le
bâtiment en bois une cour rectangulaire avec du sable blancs et 15 pierres.
C'est incontrôlable, assis sur les marche devant l'installation, je regarde cet
composition simple et parfaite d'un esthétisme si raffiné et je suis zen. Je
l'impression qu'on peut rester figé comme ça pendent des heures. Les jardins
sont magnifiques aussi.
Il ne nous
reste que le Palais Impérial
,
un immense complexe avec un énorme bâtiment principale dans un grand parc dans
le centre de la ville.
Tokyo. Visites de plusieurs quartiers : Guinza avec ses enseignes verticales, Takanawa la nuit, Akihabara avec son temple, la rue commercente et le temple d'Asakusa qui aussi abrite une source d'eau bénite, Ikebukuro aux pubs aux serveuses sans culottes.
Devant la
gare de Shibuya la statue du chien fidèle. Selon la
légende ce chien accompagnait son maître tous le jour à la gare et attendait
sont retour. Un jour le maître a parti, décédé et ne pas revenu.
Le
chien l'attendait jusqu'à sa propre mort. Au Japon la fidélité est une valeur
essentiel. Fidélité au maître, au roi, au patron. Moi, j'avais remarqué la
civilité, parfois bête, des Japonais. Les gens font la queue
à la station de taxis. Le premier de la queue rentre fans le premier taxi, à
l'endroit indiqué. Le deuxième attends que le taxi part et le suivant avance. Il
ne lui viendrait jamais l'idée au deuxième d'aller vers son taxi pendant que le
premier embarque. Pourtant ça aurait permis que les départ se ferait plus vite.
L'ordre d'abord, la raison ensuite.
Dans un parc, un mariage. Pour nous c'est vraiment une scène irréelle avec des personnages de conte de fée. Ils ont mit je ne sais pas combien de temps pour se placer pour la phot de groupe. Chacun bien à sa place, une pose parfaite, pas une poile qui dépasse. Personne n'est impatient.
Avant de partir nous avons appelé une deuxième fois la famille au téléphone pour s'assurer que tout va bien. Moins de trois minute, à l'époque les télécoms facturaient par tranches de trois minutes. Très cher, et encore du Japon ! Fallait pas q'on laisse une ardoise à Atze.