Reykjavik,
A Reykjavik j'ai réservé deux
chambres au Downtown Hotel,
tout en haut de la rue principale où elle débouche
sur la place de la très sobre
Cathédrale. Arrivé assez tôt grâce au
décalage de deux heures, on a pu faire le tour, jusqu'à
l'Opéra, à côté du "malecon" au
cairns.
Thingvelir et Silfra. Dans le parc national de Tringveliir se trouve
le plus ancien Parlement au monde qui reste en fonction, depuis l'an 930. C'est
un beau site naturel, on n'est pas allé visiter le
vestiges. Plus intéressent,
ici c'est aussi la faille de Silfra qui partage la plaque européenne et la plaque
américaine.
C'est
possible de plonger dans la faille, comme je l'ai fait à Djibouti. L'intérêt ici
c'est que l'eau, entre 2 et 4°C, est extrêmement transparente. Aussi
transparente que l'air. C'est une
expérience unique, que je n'ai pas vécu, pour trois raisons. D'abord il faut un
certificat de plongée en combinaison sèche. Que je n'ai pas. Deuxièmement, il faut
un certificat médical pour les plus de 60 ans. Troisièmement : je ne vais quand
même pas bloquer toute la famille une demi-journée. Au minimum.
Stokkur.
Tout le monde connais le célèbre geyser de Stokkur. Il y a des
sources, des
sources agitées
et le
grand
geyser.
Il jaillit environs toutes les cinq minutes. Avec une régularité
invraisemblable. Depuis quand ? Des dizaines de touristes, le plupart avec des
smartphones
, se
prennent
en
photo ou il
guettent la
giclée. Un petit sentier mène au sommet
de la petite colline qui surplombe le site d'où la vue est imprenable. Il y
avait une source même dans les hauteurs.
Et un petit oiseau sur le parking.
Secret
Lagoon.
Sur le retour un bain, d'environ deux heures, dans l'eau chaude de
la piscine Secret Lagoon. Comme touristes on y était allé d'abord par curiosité.
En effet
c'est un lieu de détente idéal, même si on n'est pas particulièrement
stressé. Un petit établissement, à la taille humaine : piscine
naturelle pas trop grande, pas beaucoup de monde. En
Islande, pour aller dans la piscine, il faut bien se
laver partout, et à poil, avant d'aller
à l'eau.
Baleines.
La croisière d'observation des baleines est décevante. Trois heures de
navigation au large de Reykjavik pour pas grand-chose : furtivement aperçu deux
petits rorquals (baleine de Minke).
La bête est craintive : elle
montre son dos
quelques secondes et disparait.
Ça se comprend : les Islandais la chassent. Pas d'autres baleines, pas de dauphins. Quelques macareux en
chasse, difficiles à photographier. Heureusement que la mer était
calme. J'étais impressionné par les
manœuvres de cet assez gros bateau pour
sortir et revenir sur son bout de
quai.
Dans les paysages vus :
le
cône d'un volcan non identifié. Un
bateau de croisière, ancré en attente de
meilleurs jours. Je me disais que la procédure de remise en service devrait être
compliquée. Il ne suffit pas que le capitaine mette la clé !
Il
y a aussi d'autre bateaux d'observation de baleines, plus
audacieux. Ils ne sont pas sortis ce
jour-là.
Fin de soirée, en plein jour, avec des fish&chips pour les enfants et baba. Pour les autres une spécialité, au nom incompréhensible, imprononçable et immémorable, s'avère une délicieuse brandade.
Gullfoss.
Les chutes de Gullfosse sont assez spectaculaires, surtout l'arc en ciel
permanent au cours de notre visite.
Le samedi soir Reykjavik est plus animé, la bière coule à flots.
Fagradailsfjall. L'élément déclencheur du choix de la destination était LE
VOLCAN, toujours au nom imprononçable. J'ai vu tant d'image de ce
volcan si
accessible. Pourtant la réalité n'est toujours pas ce à quoi on s'attend.
Voilà
comment ça s'est passé : On n'a pas fait beaucoup d'effort d'organisation. Je me
disais qu'on y va et on suivra les autres, tout le monde va au même endroit. A
une heure de voiture de Reykjavik il un parking immense,
il est sur GoogleMaps. Le
flot de visiteurs passent devant une jolie ranger qui nous dit, en gros : Par ci
en 20 minutes vous arrivez à la lave, par là en une heure de sentier pentu vers
le point de vue, mais c'est nuageux et on ne voit rien. On part d'abord pour
la lave.
La coulée concernée est de la lave refroidie, en surface. La lave était chaude au touché et il y avait des fumeroles. J'en suis sûr que si on aurait tapé avec un marteau on serait arrivé à la lave rouge.
J'ai suivie
Darko sur le sentier qui monte au point de vue, pas longtemps. Très pentu et
très glissent. Lui est allé beaucoup plus haut. Il n'a rien vu, non plus.
Un
régale comme consolation : une soupe de langouste, de langoustine en réalité, au
restaurant Bryggjan dans le port de
pêche de Gryndavik. Sur la photo (le "lobster"
est à droite, à gauche c'est "vegetable") elle a
l'air quelconque, en réalité elle est délicieuse. Et, comme souvent en Islande,
on a droit à un deuxième service.
Blue
Lagoon.
Décrié comme trop touristique, la moitié des deux millions de
touristes qui visitent l'Islande y viennent, Blue Lagoon nous a été plutôt
déconseillé.
C'est vrai qu'il y a
beaucoup de monde, mais c'est tellement
agréable.
Dans
l'immense plan d'eau où tout le monde à pied, la température de l'eau à 39°C
produit des vapeurs, Beaucoup des personnes ont les visages induits aux masques
blancs : de la silice appliquée au visage. On dirait une scène du paradis dans un
film de Fellini ! Mon association n'a pas plu, être au paradis ça veut dire
qu'on est mort. Justement, ç'est le seul moyen d'être au paradis de son vivant.
Anniversaire. Commencé au Fagradailsfjall, la journée se termine au Kopar : un restaurant dans le port de Reykjavik. C'est le 11 juillet, notre anniversaire de mariage. Le cinquantième !
Bien sûr, qu'il y avait une soupe. Et des bougies d'anniversaire, surprise concoctée par les enfants. Et la dernière surprise : Nael avait mangé toute sa portion de côtelettes d'agneau !