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Islande, pour un cinquantenaire.

 

    Pour célébrer cinquante ans de mariage quel meilleur décor que cette terre de feu, de glace et parfois de boue !? Et une coïncidence amusante : le voyage de noces en 1971, c'était en Finlande ! Alors, toujours dans un pays Nordique.

 

    On a donc décidé d'y aller, accompagné de toute la progéniture, par ce temps de COVID au moment d'une accalmie. En réservant en avril pour juillet, on a fait un pari lequel s'est avéré raisonnable. Pour y aller il faut être vacciné et s'acquitter de quelques formalités. Le contrôle à l'arrivée est basé sur la confiance.

 

    Le vol aller, avec Icelandair, était programmé pour début juillet, pour y être le onze et quand les jours sont les plus longues. Il faisait nuit entre minuit et trois heures du matin. Je ne sais pas combien il faisait noir la nuit, j'ai toujours dormais en ces moments.

 

    C'est une destination formidable, avec un bémol : La météo. Même en juillet on ne sait pas quel temps fera dans une heure. Plus précisément, en juillet le temps est par défaut nuageux, suivie d'éclaircies où du crachin. Dès fois des averses, pour nous c'était la nuit ou pendant les trajets. Parfois le beau temps, avec du soleil, dure toute une demi-journée.

 

    Avec les enfants on avait fait un plan de quatre nuits à l'hôtel à Reykjavik et, pour visiter le Sud, quatre autres en ... chuuut. C'est une surprise pour Eileen. En effet c'était une surprise pour les deux petits-enfants, mais Nael c'est vite rendu compte. Et il a gardé le secret. On a commencé avec une Volkswagen de je ne sais pas quel model à huit places. Je trouve révoltant qu'une voiture de plus de cinq places coute toujours plus que le double d'une cinq places ! En cherchant, j'étais même tombé sur un modèle identique, avec une rangée de sièges de plus, qui aussi couté le double.

 

    Reykjavik et les environs.

 

    L'étape autour de Reykjavik terminée avec le diner de l'anniversaire, on est passé à la suivante : le Sud en camping-car. Et voilà, la surprise pour Eileen : elle a découvert la bête au garage du loueur. Avec la météo incertaine ce n'est pas possible de prévoir des étapes dans des l'hôtels, l'option camping-car permet plus de souplesse. J'ai aussi découvert que financièrement l'option camping-car est à peu près équivalente à l'option hôtel/voiture. Et puisqu'on n'a jamais fait, alors on l'a fait. A six c'est un peu exigu, l'essentiel c'est que Nael et Eileen étaient ravis. Nous aussi !

 

    Le Sud, autour de Vik.

 

    Le camping-car ramené au garage, une besogne compliquée s'impose : ranger toutes les affaires dans la valise enregistrée et dans le bagage à main. Heureusement que Vera est, depuis toujours, maitre de cet art. Pourtant cette fois ci, pour la première fois depuis qu'on voyage, on a payé un souplement de 88 euros pour la valise dont le poids dépassait de deux kilos.

 

 

    Du vol du retour, par temps clair sur la Grande Bretagne, en regardant par le hublot, j'ai pu identifier les aéroports de Manchester et Heathrow, la grande roue de Londres et la centrale nucléaire de Penly sur la côte Normande.

 

 

    Et le drone ? Darko avait emporté son drone. Quelle meilleure occasion pour déployer l'engin que les paysages somptueux d'Islande ! Malheureusement les drones sont systématiquement interdits sur les sites visités. Ce que je comprends bien : j'aurais été bougrement contrarié si j'attendais sans cesse les bourdonnements caractéristiques des norias des volatiles mécaniques des autres. Donc, voilà un des rares photos qu'il a faites :

 

 

 

 

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