Dubaï
On était logé au Marriott au bord de
Khor Dubaï, une suite de 88 mètres carrées au 28eme
étage.
Avec
vue sur la tour Burdj Khalifa, même du
baignoire. Mon problème c'était de trouver comment éteindre
toutes les lumières pour la nuit.
Même qu'il y avait un
tableau de commandes je
n'y arrivais pas. C'était plus facile de fermer la porte du salon. On s'est
régalés aux petit déjeuner, moi surtout avec les
soupes au stand
asiatique. On a
passé pas mal de temps à la piscine de l'hôtel.
Relax. Vera m'avait pris même en photo
pas en mon avantage. On est en voyage de
noces, on n'a pas à courir visiter un maximum de lieux pour bien rentabiliser le
voyage.
Dubaï à la réputation de destination pour shoping, avec ses malls
gigantesques. Heureusement mon amie Daniela nous avait prévenue : Il n'y a pas
plus de choix qu'à Paris et ce n'est pas moins chère.
On a fait le
Dubaï Mall en
visitant la tour. Et Mall of Emirates parce que Daniela m'avait dit qu'elle
préfère. C'est là que Vera a fait le seul achat : deux maillots de bain, qui lui
vont à merveille. En se promenant j'étais plusieurs fois abordé par des
commerciaux qui me proposaient des appartements dans les nouveaux
quartiers
chics en construction. Une curiosité : une bijouterie
Chaumet où on peut entrer
comme dans un moulin. Pour ceux qui ne connaissent pas : chez Chaumet, Place
Vendôme à Paris et en face du Ministère de la Justice, il y a un double sas et
il faut montrer patte blanche pour entrer. Bon, le centre
commercial, ce n'est pas l'endroit le
plus passionnant.
Au
Dubaï Mall il y a un aquarium réputé. Avec beaucoup de
requins
féroces. Il y est possible de plonger.
J'ai caressé l'idée avant le départ.
Ça aurait fait une nouvelle destination sur mon carnet.
Mais il fallait que pendant que j'y aille Vera attends devant pour prendre la
photo. J'ai renoncé, sans même lui en parler.
Il y avait aussi
Angelina, le fameux
salon de thé parisien. Je me suis régalé dans un Food Court avec une soupe
traditionnelle iranienne.
Même que, contrairement de
la photo,
elle était servie dans
un gobelet. On a
découvert la chaine taiwanaise Din Tai Fung, avec une
boisson à
l'avocat délicieux. Et les gâteaux orientaux chez
Mustafa, une pâtisserie turque, dont
des lokoums et du baklava farci de glace. Chez Carrefour on a acheté des
baklavas et des "touloumbi". Il avait un rayon
poisson bien garnie. Il y a
quelque chose que je n'ai peut-être bien compris : la langouste à 30 euros le
kilo !
Je dirai une banalité : La cité de la démesure. Et ce n'est pas fini : en le parcourant j'ai eu l'impression qu'il y a autant d'immeubles en chantier que déjà construits. Depuis le début de l'aventure, en 1971. En face de notre hôtel il y a Al Habtoor City avec un Hilton et trois tours avec une piscine en bas. Sur GoogleEarth il y est, sur StreetView est toujours en chantier.
Du haut de la tour
Burdj Khalifa, (on
a monté au 124e étage, à 456 mètres, une fois et demie de la Tour
Eiffel. Il en restaient encore
beaucoup. La vue est saisissante. On
voit aussi les deux tours de notre hôtel, photo de droite. Dommage qu'elles soient
en contrejour. En
prenant de photos, comme tous les touristes, on ne peut pas s'empêcher de penser
à l'énergie dépensée à climatiser tous ces immeubles, les stations du métro
comprises, Bon, ils ont du pétrole et une centrale nucléaire construite par les
coréens.
La vue du haut permet de s'amuser avec le zoom : l'hôtel au tours jumelles jointes avec une piscine au sommet.
Nous avions prévu de faire une virée
en Abou
Dhabi, voir la Mosquée Cheikh Zayed, une des plus grandes au monde. La
voir surtout pour son
marbre : de Carrare l'extérieur et de Prilep la salle des prières.
Prilep ? Oui,
la vile de mes grands-parents, en Macédoine. Raté ! A cause du COVID. La France
marquée en rouge, les Français ne sont pas admis à Abou Dhabi, même vaccinés et
PCR négatifs. Une grosse frustration.
A la place de la mosquée, on a pris une
excursion dans le désert.
A partir de 16h sinon il fait trop chaud. Sur le
trajet le chauffeur, chrétien pakistanais, au bord de l'autoroute nous a montres
"Le château de sable" : la salle des fêtes de mariage.
A chaque Emirati qui se
marie avec une Emiratie l'état lui offre la fête de mariage plus une maison plus
d'autres avantages. En effet les Emiratis représentent moins de 15% de la
population du pays, alors l'état les encourage à se multiplier. Un musulman peut
avoir quatre femmes mais il faut qu'il soit suffisamment fortuné pour pouvoir les
entretenir. Il est aussi obligé de les traiter avec équité. S'il offre une Ferrari
à une, il faut qu'il fasse autant avec les autres.
Il faut d'abord se coiffer convenablement. Le keffieh me va très bien, mais je ne saurais le refaire moi-même. Dommage. Vera est très élégante en princesse Orientale au Panama.
U petit parcours en 4x4 dans la réserve naturelle où ils réintroduisent l'oryx, lequel n'est plus en danger d'extinction. Une surprise pour tout le monde : un petit grain, quelques gouttes. De la pluie dans le désert quand même.
Après un parcours dans le désert retour au camp. Une présentation d'un fauconnier avec un faucon géolocalisé, des danses, du narguilé qu'on n'a pas consommé, un tour à dos de chameau d'une centaine de mètres, une présentation du ciel étoilé par un astronome et un diner délicieux mais gargantuesque, dans une tente climatisée. Nous avions surtout apprécié le pain en feuilles.
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Retour à l'hôtel tard la nuit.