Arrivé à Tanger, avec ma voiture de location, je n'arrive pas à m'orienter pour accéder à mon hôtel. Il n'y avait pas GPS à l'époque. Je demande à un taxi de m'amener, en le suivant. Il me fixe un prix. Arrivé devant l'hôtel, il me demande le double. A mon objection que ce n'est pas ce qu'on a convenu, il me répond : "Je me suis trompé !". Je lui ai donné la somme initiale.
Après flâner dans le
Petit Socco, je n'arrive pas à retrouver mon chemin pour rentrer. Je demande à un policier. Avant qu'il essaie de me répondre, un passant avec
un enfant c'est approché : "Je travaille à l'hôtel, je peux l'accompagner !"
Sur la route je me rends compte qu'il ne prend pas le chemin le plus court,
donc ce n'est pas désintéressé.
Je me dis que je devrais donner un billet au môme à l'arrivé. Une fois arrivé
je tends un billet au gamin : "Ce n'est pas assez !". On s'est engueulé, je
n'ai pas cédé. Quand je l'ai croisé le lendemain il m'avait salué
chaleureusement, comme son meilleur ami.
Le matin de mon départ, le propriétaire était à la réception : "Vous avez déjà pris votre petit déjeuner ?" Je lui réponds que je ne mange pas le matin et je lui demande l'addition. Il la fait, m'annonce la somme et place le feuille, à l'envers, à côté de lui. Je paye et en partant je lui demande la facture, je la veux pour souvenir. Il me la donne et je la mets dans la poche, sans regarder. Plus tard je m'aperçois qu'il m'avait compté les petits déjeunés. Pourtant il était plus riche que moi, le salaud !