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    Jour 2. Louxor : Temple de Karnak, navigation, réveillon.

    Le matin je me lève tôt et je pars faire un petit tour dans les alentours. D'abord, en débarquant, je vois pour la première fois dans la lumière du jour le temple, juste en face. Et notre bateau, le Monaco. Et il n'est pas seul, plusieurs sont encrés en parallèle. Les felouques somnolent, le trafic des petits embarcations à moteur s'ébranle pour les habitants qui vont au travail et les touristes qui partent visiter la Vallée des Rois et celle des Reines sur la rive gauche. Et le bonus : des montgolfières qui s'élèvent dans le ciel brumeux du matin, au déçu de la Vallée des Rois.

    Devant le Temple de Louxor les ouvriers s'affairent déjà. J'emprunte la rue qui longe l'Allée des sphinx, qui va du Temple de Louxor au Temple de Karnak. L'allée de trois kilomètres de long, récemment dégagée, est bordé d'un millier de sphinx, de têtes humaines et têtes de béliers sur des corps de lions, sur les trois milles d'origine. Sur e chemin je remarque comment l'intimité aux distributeurs de billets est protégé. Je m'arrête à l'église copte Sainte Marie où une messe est célébrée dans une pagaille singulière. J'étais même aspergé d'eau bénite quand le prêtre bénissait les fidèles. Hormis une école coranique, c'est le seul édifice épargné lorsque l'Allée des sphinx fut dégagée des constructions qui la recouvrait. A la sortie, dans la cour, je remarque un dignitaire, je ne sais pas de quel honneur, que les fidèles viennent de saluer et lui baiser la main.

    Temple de Karnak. Après le petit déjeuner visite du temple. C'est le plus grand complexe religieux de l'ancien Égypte, construit pendant 2000 ans. L'entrée est dans l'axe de l'Allée des sphinx. Les sphinx sont aussi à l'intérieur, mais beaucoup ont perdu les têtes au cours des siècles. Nous pénétrons dans le temple par l'axe principale, bordée des énormes pillons ornées de bas-reliefs. Des cartouches, emblèmes des rois, avec des couleurs d'origine. Au fond nous découvrons les obélisques, dont celui de Hatshepsout avec ses inscriptions, Pour certains je me demande comment ils tienent, simplement posés.

 

    La scarabée porte bonheur. Les filles qui veulent se marier doivent sept fois faire le tour. Eileen, en compagnie de Vera, l'a fait. J'espère que ce ne sera pas pour tout de suite. Pendant ce temps les travaux continuent et les visiteurs se reposent de temps en temps.

    Au cours du déjeuner le bateau lève l'ancre et se dirige vers le Sud. Détente sur la terrasse, avec piscine pour Eileen.  L'eau est un peu fraîche . Les paysages défilent devant nous. La vie sur les berges, dont installations de pompage, des bacs. Un tas d'embarcations différentes sur le fleuve, des transports en commun. Une chose est sure : ils ont réseau sur l'eau.

 

    Cet après-midi j'ai découvert une pratique commerciale incroyable. Des fois, en Asie, en pongée croisière des gens du pays viennent nous vendre. D'habitude ces des femmes qui vendent des tusses. Puisque le bateau n'est pas grand soit elles montent à bord soit elles sont à côté du pont inférieur. Dans le cas présent le bateau est grand et les touristes sont sur le pont supérieur. Alors, il y a une technique. Leur barque à moteur s'accroche au bateau, avec bienveillance de l'équipage. Ensuite ils lancent des paquets , les touristes les attrapent, choisissent et renvoient le reste, avec l'argent dedans .

    Le soir, c'est le réveillon du Nouvel An. Buffet de fête, sans excès, dans le restaurant pour le dîner et fête, raisonnable, dans la salle de spectacle. Entre-temps, vers 22h30, tout le monde sur le pont pour le passage des écluses d'Esna, deux bateaux à la fois et à chaque direction.

 

    Aujourd'hui c'était mon dernier jour de salarie, ingénieur - chercheur, au Commissariat à l'Énergie Atomique (et Énergies Alternatives). A partir de demain je serai à la retraite.

Jour 3