Jour 3. Edfou, navigation, Kom Ombo.
Après un demi-siècle, depuis 1971, comme salarié c'est mon premier jour de retraité ! Quel chemin parcouru !
Edfou. Le matin une
noria de
calèches nous conduisent au Temple
d'Horus.
Érigé
il y a vingt-cinq siècles est ensablé pendant longtemps, c'est un des temples le
mieux conservé d'Égypte et le plus grand après
Karnak.
Il y a d'abord les deux énormes pylônes
monumentaux de la façade, ensuite des
colonnes, des salles et jusqu'au le Naos.
Tous décoré par des bas-reliefs magnifiques, très bien conservés. Dommage qu'il
y ait un peu trop de
monde, parfois difficile à se frayer le
passage. Le guide a eu beau nous
expliquer, j'ai peu retenu. L'essentiel
est que nous sommes bien protégé, par
des policiers vigilants.
Tous
les murs sont couverts de magnifiques bas-reliefs. Dommage, vraiment dommage que
beaucoup sont endommagées à l'époque chrétienne, il y a longtemps de ça, par les
gens qui habitaient les lieux. Ils leurs avait martelé les têtes. Je ne sais si
c'est pour des raisons religieux ou par du simple vandalisme des nombreuses
générations incultes. En général ceux qui
sont placés sur les parties supérieures des surfaces ont été épargnés.
Il y avait aussi une histoire d'une allégorie sur l'hypo qui était vaincu. Bon.
Pour quitter le temple, comme tous qu'on a visité, il faut passer par le milieu des rangés de boutiques. On est harcelé par des commerçants qui vous tendent des tissus ou des objets en criant : "Oun oro, oun oro !" Je sais qu'ils ont besoin de vivre mais c'est agaçant, sur le moment. Ensuite il faut trouver notre calèche pour rentrer au bateau. Elles sont nombreuses mais la concurrence est rude, ils sont obligés de se bagarrer pour des clients.
Navigation. Dès
le retour, départ pour une grosse demi-journée de navigation.
Déjeuner sur la
terrasse du pont supérieur, détente et
contemplation des paysages qui défilent lentement. Mais nous ne sommes pas les
seuls sur le fleuve. De nombreux autre
bateaux de croisière, tous du même gabarit, nous suivent et précèdent. Le
guide me dit qu'ils sont autour de 80 actuellement, sur les 360 en période
normale. Parmi les différents ouvrages sur les berges, le
chemin de fer et de nombreuses
stations de
pompage
prélèvent l'eau du fleuve qui n'a pas
d'affluant sur des milliers de kilomètres.
Kom Ombo. Arrivée dans la soirée.
Le temple este à quelques
centaines de mètres du point d'encrage, nous y accédons à
pied.
Le temple est, les seul en
Égypte, dédié à deux divinités : Sobek à tête de crocodile et Horus. Construit
il y a 25 siècles, une partie c'est effondré dans le Nil. Moi, je constate que
les reliefs n'étaient pas martelés. Ils sont superbes.
Juste à côté du temple se trouve le musée des crocodiles. Il y a déjà une histoire des crocodiles qui venaient dans le puit du temple, en fonction du niveau des eaux du Nil. Le misée conserve de nombreuses momies de crocodiles.
Pour finir la journée, soirée danse orientale
.
"Surprise serviettes" au retour dans
les cabines.