Jour 4. Assouan : Philae, le barrage, les huiles essentielles, la felouque, le village nubien.
Philae. Réveille à
Assouan, avec vue sur le mausolée d'Aga Khan. Départ pour la visite de Philae
et son temple consacré à la déesse Isis.
Je n'ai pas très
bien compris comment, mais après la construction du grand barrage d'Assouan le
temple a souvent été submergé par les eaux,
même qu'il se trouve en aval du
nouveau et en amont de l'ancien barrage. Je rappelle que l'ancien est construit
au début et le nouveau au milieu du vingtième siècle.
Dans les années soixante-dix le temple a été déplacé au
sec, pas loin de l'ancien site.
C'est
une agréable visite. Le temple est petit, par rapport aux précédents, mais très
beau. Des pillons, des colonnes, le Naos au
milieu.
Là
encore, certains des bas-reliefs sont
martelés. Sur un mur les visiteurs depuis
l'antiquité ont laissé leur
trace de leur passage, sur d'autres des
oiseaux ont élu domicile.
Dans un coin une guérite égyptienne typique (et
toute contemporaine) avec son
bouclier de protection.
Au retour il faut repasser, cette fois sur l'île, parmi les rangées de vendeurs de souvenirs qui n'en finissent pas à nous solliciter.
Haut
barrage. Le
Haut barrage est la visite suivante, elle a été construite dans les années
(Mille neuf cent) soixante. Je l'imaginais beaucoup plus imposant, pourtant il
y a un lac de 500 kilomètres derrière.
Côté lac nous apercevons le temple de Kalabsha, qui a aussi été déplacé en hauteur, et l'unique
bateau de croisière du lac. Au abords un monument dédié à l'amitié éternelle à
un pays qui n'existe plus. Je rappelle que le barrage a été construit avec
l'aide de l'URSS, suite au refus des Occidentaux suite à la nationalisation du
canal de Suez.
Huiles
essentielles. Dans
la ville d'Assouan visite d'un magasin de vente d'huiles essentiels, une
spécialité d'Égypte. En effet, ce n'est pas un magasin mais un
bâtiment entier où les guides entraînent des groupes
de touristes. Dans le salons, un par groupe, du
thé est servi et les différents
huiles présentés. Évidement chacun achète, séduit
par les huiles et les jolis
flacons. Au bout d'un moment je suis sortie et fait quelques photos
d'ambiance. Au retour vers notre bateau on pouvait
se rendre compte de la quantité de déchet que nous
avions produit.
Promenade en felouque. L'embarcadère est juste à côté. L'habilité du skippeur et du matelot est bluffant. Ils manœuvrent avec une telle facilité ! Ils quittent la berge et accostent aussi simplement comme moi en voiture. Ils hissent, orientent et plient la voile, toutes les manœuvres, avec une simplicité incroyable. En plus ils font marcher leur commerce tout en faisant la fête.
Quand on est sur la felouque on ne la voit pas mais on peut admirer l'élégance des autres. Il m'est difficile à comprendre comment la fixation de la voile au mat tient, les forces subies sont énormes !
Je ne m'attendais pas de voir des ibis. Je suis servi, du bonus exceptionnel. Ils sont majestueux, même au milieu des déchets.
Avant le débarquement encore un aperçu de nos poubelles. Finalement comparés à la taille du bateau, c'est peut-être raisonnable.
Après déjeuner l'excursion
commence par la visite du Jardin Botanique sur son
île.
C'est
un endroit réputé pour son calme. Rien de spécial pour moi. Sur la berge le guide
nous montre des palmiers à deux troncs, il parait qu'ils sont
rares. Je préfère observer autour ?
D'abord
sur le trajet de jeunes gens, sur des planches,
abordaient les embarcations, criaient quelque chose mais ne vendaient rien.
En face se trouve la colline avec le
mausolée d'Aga Khan qui est fermé au public,
cependant des curieux font l'ascension. Le plus
agréable, je trouve, c'est les oiseaux d'eau dont je
ne suis pas capable de les identifier.
Village nubien. Le Haut barrage avait
inondé des surfaces énormes, dont des nombreux villages en Nubie. Les gens étaient
indemnisés et ils ont construit au sec.
Avant
la visite, la plage. En effet il fait frais et l'eau
de Nil n'a pas l'air très attrayant. Finalement, qu'une petite trompette des
pieds pour pouvoir se dire qu'on y était. Le village que nous visitons à l'air
bien prospère. Et en grande partie tourné vers le tourisme pour des excursions
comme la nôtre. Notre guide a prévu la visite d'une maison typique, avec élevage
de crocodiles.
C'est
l'occasion pour toute la famille, sauf Vera bien sûr, à se faire prendre en
photo avec une bête de presque un mètre dans les bras. A noter que ce village
était le seul lieu où nous avons vu une allusion à la guerre à Gaza.
Ensuite, sur le bateau soirée
orientale, jusqu'au tard la nuit
.
