Buenos Aires
Patagonie
Buenos Aires
Buenos Aires
Patagonie
Buenos Aires
Colonia,
la ville coloniale.
Une
ville réputée coloniale, avec tous ce qu'il y a de romantique dans le terme, est
l'occasion de rajouter encore un sur la liste de pays déjà visitées. L'Uruguay,
le N° 68 pour
moi. A trois heures de navigation sur Rio de la Plata avec le bateau
lent, en allé pour nous, et une heure
avec le rapide pour notre retour. On y
est passé deux jours et une nuit, dans un petit hôtel charmant. Bien, Colonia ce
n'est pas Antigua Guatemala, ma préférée. C'est une ville coloniale et
provinciale. Tranquille et presque endormie.
La vieille ville, la seule intéressante, est petite. Avec des immeubles anciens et récents. Il y a même de fresques soc-réalistes, pas coloniales du tout. Les rues sont larges et ombragées avec les trottoirs défoncés par les racines des platanes.
La partie la plus agréable est autour de la place de l'église, la Basilica del Santisimo Sacremento.
Des petits restos, dont le El Dragstore, où on peut déguster du maté. J'étais étonné de la passion des uruguayens pour le maté. Beaucoup plus accros que les argentins. On voit partout, dès le ferry et ensuite dans les rues, des gens avec la calebasse et le thermos dans les mains. Je rappelle que le maté se boit comme le joint se fume: tout le monde du même.
A midi je me suis régalé du bœuf dans un resto de type Parrilla libre, de la viande à volonté. La viande est servie par la serveuse qui passe et repasse. C'est un peu con, quand même. On ne prend ni de légumes ni dessert: qua de la bidoche.
Buenos Aires et Colonia se trouvent sur les deux rives de l'embouchure de Rio de la Plata, aux eaux boueuses. Au cours d'une promenade le long du bord de mer on a constaté que la couleur des eaux n'empêche pas les gens à se baigner. On a croisé un petit rongeur, pas farouche, qui a du se demander pourquoi je le prends en photo. Une vieille usine était transformée en centre culturel et plus loin les vieux bidons sont utilement recyclés.
