Bora Bora, deux nuits
L'approche à Bora Bora et spectaculaire, sauf que nous on étaient assis du mauvais côté de l'avion. L'aéroport est construit sur le récif qui entoure l'île, le trajet jusqu'au l'hôtel est compliqué. Une navette nous amène, après une demi-heure de navigation, jusqu'au Vaitape, la "capitale", un village à l'ouest de l'île. Ensuite, encore une demi-heure de trajet en bus pour notre hôtel Maitai accueilli à la tahitienne.
L'île c'est une montagne
entourée d'un récif
avec une seule route qui fait le tour le long de la côte. Maitai est
à cheval sur la route, notre chambre et le restaurant côté
montagne, la plage et quelques bungalows sur
pilotis côté mer.
Beaucoup
de fleurs, surtout des hibiscus. Si
beaux que parfois difficile à protéger, voir photos :
un,
deux,
trois. L'hôtel à une petite plage,
suffisante pour le peu de temps de notre séjour. Une "pépinière"
au fond prouve que la plantation de corail peut fonctionner. Côté extérieur de
la porte de la chambre : un gecko. De retour, j'ai découvert une autre petite
bête sur la photo. Comme une punaise de
lit !
Bora Bora, île paradisiaque
dans imaginaire populaire, m'avait laissé des impressions mitigées. Je m'y
croyais plus dans le tiers monde qu'en France. Des hôtels de luxe et
des magasins et
restaurants "populaires".
L'habitat des locaux, pas misérable, mais trop modestes et avec le
compteurs d'électricité dans la rue.
Les ressorts
abandonnées, en ruine, complètent mon impression.
L'explication de leur sort est
toute simple : problèmes d'héritage. Apparemment ils sont construits sur des
terrains privées. Une fois le propriétaire décédé, les héritiers se disputent et
le bail n'est pas prolongé ! Les héritiers tahitiens ne sont pas différents des
héritiers métropolitains où macédoniens, je parle de ceux que je connais.
Nous avions terminé le séjour à Bora Bora avec une soirée langouste. Délicieux !
Photo de groupe pris par la serveuse. Les langoustes sont presque comme les artichauts : après manger il en reste presque autant qu'avant. Pourtant il y avait de la chair.
Une particularité de
Polynésie : les refuges des petites embarcations. Elles sont toutes surélevées
par des systèmes à poulies dans des abris. On m'avait expliqué l'évidence. De
cette manière les coques des bateaux sont protégées des algues et coquillages et
ceci leur évite des carénages coûteux. Mais alors, pourquoi je n'ai jamais vu
cette astuce appliquer ailleurs ?
Sur le trajet de retour une constatation : toute sortes de bateaux mouillent à Bora Bora. Installé du bon côté dans l'avion, le paysage qui défile est grandiose.
Plongée.
Nous
avions fait deux plongées dans les eaux azur
du lagon de Bora Bora avec le centre de
plongée Eleuthera. Avec un incident au cours de la première : je me suis
perdu ! Il y avait une raiе manta, quel bonheur.
Une
manta dès la première plongée. J'ai eu du mal à trouver un angle pour la
photographier sans les autres
plongeurs
ou leurs bulles.
J'ai fini par y arriver et du coup je me suis aperçu qu'ils ne sont plus en vue.
J'ai cherché autours et ensuite je suis remonté. Personne en surface. Le pilote du bateau m'avait
vu et me faisait des signes pour le rejoindre. J'étais étonné qu'il ne vient pas
me récupérer. Nageant vers lui j'ai compris : il y avait des patates, des
rochers, il risquait de les toucher. La palanqué est apparue un peu plus loin et
chose étonnante, la guide ne m'avait rien dit.
En revenant au mantas,
elles étaient peut-être deux. J'ai des images d'une avec deux gros rémoras. Des
rémoras bizarres, je n'ai jamais vus de
cette espèce
.
A part la manta, on a vu que des requins, des pointes blanches et noires. Pas
très copains
.
Au cours de la deuxième plongée une péripétie m'avait fait comprendre que je commence à me faire vieux. Vers la fin de la plongée on devait palmer, sous l'eau, pour se rapprocher du bateau. J'ai palmer fort mais les autres plongeurs s'éloignés de plus en plus. J'étais au maximum, rien à faire. La guide c'est rendu compte et m'avait donnée la main. La "Baronne", une de notre groupe, aussi. Ainsi, je me suis fait remorquer par ces deux dames. Sur le moment je n'avais pas compris pourquoi les autres s'éloignaient, je croyais que je palmais comme eux.