Rangiroa,
cinq nuits.
Le survol des atolls est toujours impressionnant.
A gauche la passe Avatoru, à droite la passe Tiputa. Au milieu notre hôtel et la piste de l'aéroport. L'océan est du côté haut de l'image :
Rangiroa est le deuxième plus grand atoll au monde. Une bande de sable
corallien, au maximum de 300 mètres de large, longue de 200 kilomètres, dont le
lagon est long de 80 et large de 32 kilomètres.
Il
est découpé en îlots (motu) par une centaine de petits chenaux et deux passes.
La vue du ciel est phénoménale. Notre hôtel
Maitai se trouve à côte du bout de la piste de l'aéroport dans le village
principal de Tiputa, un patelin de moins
de 300 habitants.
Occupé par les plongées et
excursions, nous n'avion pas le temps (et de la volonté) pour aller piquer une
tête dans la piscine. Même pas à l'occasion du
coucher du soleil. Pendant notre séjour
Van Gogh, le bateau de croisière emblématique a fait
escale, nous n'avions pas vu les croisiéristes à terre. Je me demande comment il
a traversé une des passes.
Une énigme pour moi : il y a une seule route d'une dizaine de kilomètres, d'un bout à l'autre de l'île. Pourtant il y a des voitures de location ! J'ai vu des touristes chercher en louer une, mais je n'ai aucune idée pour quoi faire. Pour aller à la ferme de perles, par exemple, un van gratuit est venu nous chercher
Je
rappelle que fin XIXe le japonais Kokichi Mikimoto a
découvert/développé une méthode d'élevage et de greffe de perles et ruiné le
périlleux et lucratif busines de pécheurs de perles naturelles du monde entier. La perliculture
a été mise au point depuis les années 1960 à Tahiti. A la Gauguin's Pearl
ferme les visiteurs ont droit à une présentation dans l'ombre, observation du
travail du greffeur
(qui extrait les perles et les remplace
par des greffons) et visite de la
boutique.
Lagon bleu
Parmi les activités
proposées aux non plongeurs il y a les excursions. Pour celle de Lagon bleu
on est parti ensemble tous les deux.
Il
y a presque une heure de navigation jusqu'au site qui se trouve sur le côté
ouest du lagon. Sur le bateau il y avait Niki Faa'a (orthographe approximatif)
et sa sœur, les petits enfants du propriétaire.
Et
là, un aspect exquis du séjour en Tahiti. Les enfants qu'on rencontre dans des
pays exotiques sont toujours charmants, mais on a du mal à communiquer. Ici
Vera s'acoquiné
avec la petit, il avait même âge et même vocabulaire que notre petite fille. A
l'arrivé il y a d'abord une séance de tuba
avec des requins. Le débarquement, dans
l'eau peu profonde, se fait à pied. En s'approchant à la plage Vera s'exclamé :
"Des petits canards !?" C'était les
ailerons des petits requins. Le coin est une nurserie de requins, tant qu'ils
sont petits ils se réfugient dans ce "pataugeoire" inaccessible aux prédateurs.
Des ailerons qui dépassent à la surface
j'en ai vu au cinéma, jamais en vrai
.
Vu de loin ils ressemblaient vraiment à des canards.
Au repas du baliste grillé
avec du pain coco et bière locale.
Les oiseaux
ce sont régalé avec les restes jetées en mer.
Après le repas une promenade à pied dans l'eau turquoise jusqu'au motu voisin. Baignade et démonstration de confection de chapeaux et paniers en feuilles de palmier de la marque Vaten (du Vuitton, bien sûr).
Sur le retour, déjà fatigués, un arrêt au Lagon vert. Le guide le présente comme d'arrêt pipi. En flânant autour nous avons observé les crabes dans les pas de portes de leurs terriers et découvert que nous somme juste sur la passe Avatoru, l'autre.
Plongée.
J'ai fait sept plongées, toutes dans la passe Tiputa,
avec le club Top Dive.
Toujours en courant rentrant. Le courant sortant risque d'entraîner les
plongeurs vers les profondeurs. Vu qu'il y a que deux passes dans l'immense
lagon, le courent est très fort. Le survol de la partie
centrale se fait à une vitesse inouïe
.
Je me demande toujours comment ça se fait qu'on ne se dispersait pas.
La
principale attraction c'était les dauphins
.
Des fois deux, des fois plusieurs, ils s'approchaient. Curieux et amicaux
ils se laissaient toucher et
caresser. Un des dauphins a même posé
pour moi :
.
Apparemment ils sont habitués
et connaissent les guides, lesquels savent comment faire
.
Ils les caressent, plutôt grattent. Est-ce le réflexe de station de nettoyage,
souvent ils s'immobilisent à la
verticale.
Partout à Tahiti on rencontre de majestueux
Napoléons
,
des barracudas
,
des balistes et des poissons pierres
toujours bien camouflés. Les balistes étaient très actifs, c'était la période de
couvaisons des
œufs. Voilà quelques photos prises à Rangiroa.
Je n'ai pas rencontré une grande variété de petits poissons. Et pas du tout de crustacés.
Une dernière vue d'oiseau sur les deux passes et l'aéroport. Sans le faire exprès, j'ai pris le port de Tiputa. Vu du haut je me demande comment on a traversé la barrière de corail pour sortir et revenir pour l'excursion du Lagon bleu. Sur la photo suivante, de la passe d'Avatoru, on aperçoit le Lagon vert.
Kaveu. Le dernier jour je me suis posé la question des crabes des cocotiers. Si on allait manger quelque part ? J'ai appris qu'il y a au pension Cécile, les jeudis. Même si c'était justement un jeudi, c'était trop tard. Bon, on verra à Fakarava.
