Nouméa, Nouvelle Calédonie
Nouméa est la porte d'entrée pour Vanuatu, sinon il faut passer par l'Australie, la Nouvelle Zélande ou les autres îles du Pacifique. On y arrive tôt le matin, le surlendemain du départ de Paris, après 12 heures de vol jusqu'à Tokyo, suivies de 11 autres. L'avion pour Vila est le soir. On passe une bonne partie de la journée chez Artifact, une superbe galerie d'art océanien.
Efate, Vila
De retour de Vanuatu on change de nouveau de
monde. Je suis tout étonné à me trouver au volant d'une voiture avec tableau de bord où les compteurs et
tous les voyants fonctionnent. Il y a des ronds-points et de feux tricolores aux
carrefours. La salle de bain
de l'hôtel est nickel. A Nouméa après Vila, en département français après la
petite république, voyant la différence en niveau de vie on se dit qu'ils ne
sont pas gagnants à être indépendants. Quand on regarde un peu mieux on
s'aperçoit qu'il n'y a pas beaucoup de kanaks dans les belles voitures, dans les
hôtels, dans les centres commerciaux. Il y en a, mais pas beaucoup. Par contre,
dans les jardins publics, les SDF sont uniquement des kanaks.
Pour décrire Nouméa en deux mots, je dirai:
une ville de la Côte d'Azur, moins le béton, sous les Tropiques. Sans la foule et moins chère,
beaucoup plus de plages et l'eau plus chaude. En apparence, une douceur de
vivre. Une particularité: le MacDo est
une institution de première importance.
Le Centre Culturel Tchibau est une sorte de Beaubourg des Tropiques, sans le Musée. Je veux dire belle et audacieuse architecture mais, à part la salle des "poteaux", pas grande chose à voir.
Et en vrac: