Vanuatu, plongée dans un autre monde. ( où c'est ? )
D'abord Quiros, en 1605, ensuite Bougainville, Cook, La Pérouse et Blight se sont frottés à ces îles de rêve d'adolescent. Soleil, ciel bleu, plages de sables blancs et noirs, mer turquoise, requins féroces, épaves, cocotiers, forêts tropicales, volcans, magie, vahinés, danses exotiques, masques et tam-tams, couchés de soleil époustouflants, crabes de cocotiers et papayes, nuits moites.
La réalité, évidemment, n'est pas aussi idyllique, surtout dans les îles reculées, les plus exotiques et les plus fascinantes. D'abord la nature. Dans un bungalow humide et sans électricité on découvre qu'il peut pleuvoir, plusieurs jours consécutifs, du matin au soir, pendant la saison sèche. Les coutumes ensuite. Laplap, le plat traditionnel sans goût, avec de la viande de porc à moitié cuite, servie dans des assiettes lavées à l'eau froide. Les personnes qui vous préparent la bouffe, en attendant que vous auriez fini, se cherchent des poux dans la tête et se les mangent, chacune les siens. Pas de sens d'hygiène, même un français peut être dégoûté. Logique floue. La curiosité qui prime sur le respect d'intimité.
Pourtant, sur place j'ai découvert deux autres aspects, extrêmement positives. Le foret tropical, souvent impénétrable, à part les moustiques, n'abrite ni bêtes ni plantes hostiles. Nul part au monde on ne s'est senti aussi en sécurité que parmi ces gens.
Sur place, il y avait des moments où j'avais presque regretté d'être venu. Une fois rentré, je me dis qu'on doit y retourner. En 2008, peut-être.
Le voyage Le choc des civilisations Les plongées
D'abord une spécificité de Vanuatu: l'unique jouet des enfants, des leur plus jeune âge, c'est le couteau.
Santo, plongée sur le Coolidge,
Gaua, le volcan Mont Garet,
Ambrym, le folklore,
Malekula, des requins mangeurs d'hommes,
Epi, le dugong,
Tana, le volcan Yasur,