Epi, Lamen Bay
On y est allé à Epi pour voir le dugong
et on n'était pas déçu, comme je l'ai raconté dans la page
Plongée.
Epi, une petite île accueillante et couverte d'une végétation luxuriante, corresponde à l'image idyllique d'une île des Mers du Sud. Déjà l'arrivé avec le petit coucou qui enchaîne un virage serré et l'atterrissage sur la piste d'herbe du type "mouchoir de poche". Assis derrière le pilote, c'est assez spectaculaire.
L'aérodrome est juste au
bout du village et
on peut aller au Paradise bungalows à
pied. Le guest-house est basique mais suffisamment confortable.
Sylvana (orthographe approximatif) prépare la
meilleure cuisine qu'on a goûté au Vanuatu. Tasso, le propriétaire, nous fait visiter son jardin et nous renseigne sur
toutes ces plantes. Dommage que j'ai fait la visite sans mon appareil photo.
Il nous apprend la différence entre le taro et l'igname (yam, en anglais)
qu'on trouve aussi en abondance dans les environs. Les feuilles du citronnier et du mandarinier sont des parfums
naturels. On peut mâcher la canne à sucre, gorgée de jus.
Il n'y a pas beaucoup de touristes à Epi, même qu'il y a une belle plage au sable noir. Chez Tasso on était trois couples le premier jour, deux le deuxième et un le troisième. Il y aurait encore moins sans le dugong, la principale attraction. Une fois rentré on se demande pourquoi on n'est pas resté plus longtemps à pratiquer le farniente.
Derrière la piste d'atterrissage et quelque
chaumières, Tasso nous emmène dans la foret, jusqu'au l'arbre à roussettes
:
En plongeant en apnée j'ai commencé à avoir mal à l'oreille. Vera se mis à paniquer, craignant une complication, tout en culpabilisant d'avoir oublié les goûtes dans sa pharmacie. Elle s'est renseigné auprès de Tasso. Il y a un hôpital à un demi-heure (à droite de l'image, sous le nuage) de marche. Oui, oui il y a un docteur et ils ont tous les médicaments. De toute façon Sylvana devait y aller pour elle-même. L'hôpital, offert et géré par l'église presbytérienne, se trouve dans une clairière au milieu de nul part. J'avais l'air con, pour n'utiliser un autre adjectif, à patienter pour un banal mal à l'oreille avec un môme qui était soigner de la malaria. Le docteur n'était pas là, l'infirmière le remplaçait. A l'étagère, la pharmacie, il y avait quelques boites de médicaments. Pour moi elle à fabriqué un coton-tige avec un cure-dent et du coton. Heureusement que Vera avait sur elle tous nos médicaments, évidemment qu'on leurs a tout laissé.