Retour

Vacances en Macédoine, avec plongée en mer.

     C'est devenu une tradition pour nous, Vera et moi, de partir en été en vacances en Macédoine avec Nael, notre petit-fils. On était très bien à Ohrid, mais échaudé par la mauvaise expérience avec la météo de l'année dernière on a choisi de partir de l'autre côté de la frontière. J'ai choisi Vourvourou, dans la péninsule de Chalkidiki et sur le presqu’île de Sithonie, à une centaine de kilomètres de l'aéroport de Thessalonique. Solun (prononcez Soloun) comme nous l'appelons!

    Apres les péripéties du voyage on c'est installé au Kamares House , un ensemble d'appartements sur la plus belle plage du coin. L'endroit est idéal pour des familles avec des enfants en bas âge. Tellement idéal qu'au cours de notre séjour de deux semaines on n'a pas ressenti le besoin d'aller voir les autres plages. L'immeuble, une pelouse, une bande de sable extra fin et la mer : calme, peu profonde et tiède. La situation se prête à la complicité du petit-fils et son dedo à faire beaucoup de bêtises qui font que baba soit souvent colé colé .

    L'essentiel est que Nael a appris à nager et faire du tuba. D'abord avec beaucoup de patience de baba, ensuite avec des jeux et bêtises avec dedo. Avec les "muscles", les coussins gonflables aux bras, on est allé jusqu'aux bouées qui délimitent la zone réservée aux nageurs. Avec masque et tuba il pouvait observer le fond. Quelques petits poissons, des oursins et concombres de mer, dont j'ai lui remonté un. Par contre, l'oursin il ne voulait pas le toucher.

    J'étais très agréablement surpris par la propreté. Le sable de la plage impeccable et pas plus que deux canettes au fond. Pourtant il y avait beaucoup de baigneurs, avec enfants, venant des pays qu'on n'imagine pas extrêmement sensibilisés à la protection de l'environnement. Tant mieux.

    Vourvourou n'est ni une ville ni un village. Une succession de maisons, résidences secondaires, hôtels, quelques commerces et des restaurants. On peut y se régaler avec de la pulpe ou du poisson endémique des environs de Mt. Athos, dont je n'ai pas retenu le nom. Pour d'autres animations que la plage il faut aller à Nikiti, à une quinzaine de kilomètres. Pour les courses chez Lidl et les cafés de la promenade du front de mer. Les retours, tard la nuit, étaient laborieux.

    Sur le trajet Nael s'amusait à compter les "piles" sur les toits des maisons. En effet, les grecques utilisent massivement les énergies alternatives, surtout le solaire thermique. Les réservoirs de l'eau chaude ressemblent à des piles électriques (géantes). Il en comptait des dizaines jusqu'au Nikiti.

    Une anecdote amusante: je ne suis pas arrivé a expliquer à Nael (6 ans, je rappelle) que l'avion est plus rapide que la voiture et le train. Lui, jugeait selon la vitesse de défilement du paysage observé par la fenêtre et ne me croyait pas. Par contre, il y a déjà un an et demi qu'il a compris le concept du mot de passe et immédiatement retenus celui de notre iPad. Ne sachant pas lire, il avait retenu la position des quatre chiffres du code sans que je me rende compte.

    Plongée.

    Moi, j'ai fait une journée de plongée avec le club Atlantis de Nikiti. Comme à Ohrid, ils font surtout des baptêmes. Il y a peu de plongeurs confirmés. Normal, il n'y a pas grand-chose à voir sous la surface. Le bateau part de Neos Marmaras, vers l'île de Kelifos (carapace de tortue, en grecque). Les muettes nidifient sur l'île. Je ne sais pas si c'est une réserve naturelle, nous on n'est pas allé à terre. Deux plongées, avec barbecue sur le bateau pendant l'intervalle. Le public ici est différent que d'habitude: serbes, russes, bulgares, autrichiens. Les moniteurs bulgares et grecs.

    Les deux plongées sur le même spot, demi-tour autour d'un petit îlot. L'eau claire. J'espérais voir des pulpes, je n'ai pas vu. Une murène et quelques mille-pattes. Je me suis fait un selfie.

    Un petit carré rouge de plus sur la mappemonde de mes plongées.

 

    Mont Athos. Dans cette partie de la Grèce il n'y a pas des antiquités à visiter. La tombe de Philipe II, le père d'Alexandre le Grand à Vergina, est intéressante mais à 200 kilomètres de route. Pourtant, juste en face il y a Mt. Athos, la presqu'île des monastères où les femmes et femelles sont interdites. Pour les touristes avec des couilles, même orthodoxes, c'est difficile aussi.

    La seule (et agréable) possibilité qui reste est la croisière d'une journée le long des côtes occidentales pour observer les monastères à partir de la mer. En plus le bateau, qui part d'Ormos Panagias à moins de dix kilomètres de chez nous, est un bateau pirate! D'un kitch, mais ça plait tellement aux enfants. Il y a même un pirate qui se fait prendre en photo avec les touristes, par le photographe officiel uniquement. Sur le trajet de retour, lui et sa partenaire, ils nous présentent quelques danses folkloriques.

    Voilà une série de photos des monastères, du Sud vers le Nord:

Il y a d'autres bâtisses aussi:

    Le bateau fait une halte pour déjeuner à Ouranopoli, la ville d'entrée du Mt Athos. C'était le 11 juillet, notre quarante-troisième anniversaire de mariage et c'est Nael qui a choisi le menu.

    Une fois rentré j'ai appris l'existence du site d'Amphipolis avec ça mystérieuse tombe royale de l'époque de Alexandre le Grand. Dommage, on était juste à côté.

Retour