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Les péripéties avec Air Serbia.

    Les vols directs de la compagnie grecque Aegean arrivant vers minuit, on s'est décidé pour Air Serbia: pour le même prix départ à 10h10, arrivé à 15h25. Idéal, s'il n'y avait pas le grain de sable. En effet l'avion est arrivé à Paris avec retard et reparti encore plus tard. Un samedi des grands départs les pistes de Charles De Gaule sont encombrées comme les autoroutes au même moment. Arrivé à l'escale, à Belgrade, l'avion pour Solun était déjà parti. La compagnie nous avait proposé (ordonné, en effet, parce qu'on n'avait pas de choix) l'après-midi à l'hôtel et départ à minuit. En plus, leur organisation était nulle. Comme si un tel incident leurs est arrivé pour la première fois. Abrégeons: on était pris en main vers 14h, on a eu la clé de la chambre à 17h.

    Installés au Crawne Plaza j'ai pu observer par la fenêtre le panorama sur Belgrade que je connaissais, une autre que je ne connaissais pas et le quartier de Senjak où j'habitais pendant mes études universitaires un demi-siècle auparavant.

Ça fait vingt-cinq ans que je n'y pas mis le pied, pourtant j'y suis né.

    On avait prévenu Darko, mon fils, qui a prévenu l'hôtel et surtout le loueur de voitures.

    On est arrivé à Solun vers 1h30. A l'aéroport tout était fermé. Le loueur nous attendait, il ne serrât pas venu nous chercher s'il n'était pas prévenu. Il était 3h45 quand on est parti. On avait une centaine de kilomètres à parcourir dans la nuit. Heureusement qu'en Grèce les routes sont bonnes et les destinations bien indiquées. Le jour se levait quand on est arrivé chez Kamares. Tout le monde dormait, à la réception ils m'avaient laissé deux numéros de téléphone à appeler. Je n'ai pas compris pourquoi, ça n'a pas marché avec mon portable. Au bout d'une vingtaine de minutes quelqu'un est apparu. A six heures on était au lit.

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