D'abord je tiens à souligné que les gens d'ici, contrairement à ceux de l'Indonésie par exemple, n'aiment pas qu'on les prend en photo. Le résultat : il me manque beaucoup de belles.
Nungwi, c'est le
village
auquel est adossé notre hôtel
. La voie la plus agréable d'y aller c'est par la
plage, en marée basse. En marée haute on ne
passe pas. C'est une belle promenade, avec la brise
qui rende la chaleur supportable. Le village commence juste derrière le
phare.
Ici
c'est une plage avec du sable blanc et pas de fond
caillouteux.
En
haut de la plage du marché aux poissons il y a le
chantier navale, plus bas sur le sable des barques à balancier, avec des
balanciers sur les deux côtés. Ensuite c'est les
plages avec les boutiques, ainsi jusqu'à le réputé
restaurant Mama Mia actuellement en travaux. Baraka
c'est juste à côté. Dans l'après-midi et surtout un samedi soir, des centaines
de jeunes jouent au football
sur la plage et des jeunes couples d'amoureux rêvassent. J'ai vue même un jeune
couple dont la fille était en voile intégrale, je n'ai pas pu prendre la photo.
Le soir, la marée basse tombaient le soir, des dizaines de
femmes ramassaient des bernards l'hermite.
Au bord de la
plage on trouve le marché aux poissons. Je suis allé relativement tôt le matin,
avec l'espoir de voir le poisson débarqué.
La
réalité c'est que les pécheurs rentrent n'importe quand et c'est un marché de
village. Tout petit, il y avait quelques poissons. Je
croix que les pécheurs livrent directement les restaurants. C'est le marché mais
aussi une sorte de base, les filets sont entretenues
ici. Finalement j'ai vu plus de pécheurs que de poissons. Et même un chantier
naval, ils construisent des bateaux de pêche sur place.
L'intérieur du
village est moins joyeux que côté plage. C'est un village très pauvre. Ce qui
est le plus dérangeant c'est de découvrir qu'ils n'ont pas d'eau courante.
Des
camions citernes distribuent de l'eau. J'ai cru comprendre que c'est 20 centimes
d'euro le bidon. Plus cher, en valeur nominale, que ce que nous payons pour
l'eau de robinet : moins de 4 euros le mètre cube TTC à Gentilly. Pourtant ils
en ont besoin, j'en ai vu beaucoup faire la lessive. Alors, quand je voie des
donations Européens pour construire des réservoirs,
je prends ça plutôt comme du mépris et même comme de l'insulte.
Chaque fois
qu'il y un ouragan
qui emporte les maisons comme des châteaux de cartes aux États Unies et je commente
qu'ils devraient construire en dur on me réplique que c'est plus cher. Voilà
ici, et partout ailleurs d'ailleurs, les gens construisent en dur. Dans les
limites de leurs moyens, qui sont très modestes, mais le vent ne les emporte
pas.
Ils connaissent l'histoire des trois petits cochons. Avec
Vera, nous avons emprunté
le dédale de ruelles et passage à l'intérieur, en dehors
des rues principales et commerçantes. Vera voulait
donner des bonbons a des enfants, la mère s'est opposé. Elle s'inquiétait de la
possible présence de gélatine de porc ? Je ne sais pas, ce que je sais c'est que
les copines musulmanes de ma petite fille à l'âge de dix ans vérifient la
composition sur
l'emballage. S'il y a de la gélatine, elles n'en veulent pas.
Sur la voie principale le matin on voie les enfants allé à l'école. L'commerces vendent surtout des fruits et légumes. L'autre activité ce sont les gargotes. Les souvenirs sont autour des plages. J'ai appris que la pharmacie se dit : anteka ! J'ai vu aussi un arrêt de bus original, des magasins de meubles, une boutique étrange. Même les maisons de plusieurs étages sont construites avec des échafaudages en bois.
Les femmes
sont toutes voilées, presque
toutes. A l'exception des touristes et
certaines employées des hôtels. Notre serveuse
préférée venait du continent.
Dans notre opinion publique c'est le signe
d'oppression de la femme. C'est leur coutume : les femmes sont voilées, pas
les hommes. Chez nous les femmes sont soutifées, pas les hommes. A Nungwi les
femmes ne sont pas confinées à la maison. Dans la rue on voit autant de femmes
que des hommes. Des écolières aussi bien que des
commerçantes. Ce qui me
chagrine, c'est le sort des petites filles. Elles sont voilées de leurs plus
jeune âge.