Excursion
d'une journée à la capitale avec au préalable visite d'une ferme d'épices. Sur
la route les commerces sont actives partout et nous
croisons des enfants en route vers l'école. Garçons
et filles en uniformes, j'ai l'impression que tous
vont dans écoles coraniques. D'ailleurs il y a de nombreuses
petites mosquées au bord
de la route.
La visite de la ferme est
assez décevante. La récolte étant terminée, ils nous ont montrées quelques
épices, dont de la vanille,
du noix de
muscade, de la citronnelle,
des clous de girofle et
encore d'autres dont je ne me
rappelle plus ce que c'était. Je dois avouer que je
ne suis pas très doué en botanique. Après nous avoir offert des
chapeaux ridicules on a eu droit aux noix de
coco. Ils vendaient des épices sur place, le guide
nous a insinué qu'elles sont moins chères aux marché en ville. Je suppose qu'il
a une meilleure commission là-bas.
A
l'approche de Stone Town la circulation s'intensifie. A l'entrée de la ville de
remarques : l'éclairage publique et la télésurveillance à l'énergie
solaire et sur les motos beaucoup de femmes en
hijab en moto.
Stone Town est en réalité le
quartier historique de la capitale. La ville était c'est développé et prospérer
comme un centre de commerce des esclaves et épices. Les 2500 maisons en pierre
de corail en plusieurs étages, qui ont donné le nom du quartier sont construites
depuis le début du XXe siècle.
La caractéristique commune des bâtiments sont les balcons en bois. Il y a deux
types : arabes aux moucharabieh et
indiennes ouverts. Les vieilles portes massives en
bois rehaussent leurs charmes. Les portes indiennes sont décorées de
pics métalliques. En Inde c'est pour empêcher les
vaches, qui se promènent en liberté, d'entrer dans les maisons, selon le guide.
Beaucoup des maisons sont en très mauvais état, le
la poreuse pierre corallienne s'effrite. Nous étions témoins quand les ouvriers
ont trouvé un vieux livre en démolissant une vieille
maison.
Bâti sans aucune
planification les bâtiments forment un labyrinthe de ruelles étroites dont la
principale rue commerçante est la plus étroite.
J'avais
l'impression que des fois elle ne fait pas plus que deux mètres de
large. Les magasins sont classiques : de l'artisanat
local, beaucoup de pentures, des
T-shirts ... Nous
n'avions pas vraiment prévu du shoping, mais quand Vera regardait du chiffon,
nous étions gênées de faire attendre le guide : ça me va, ça me va pas, un
autre, non le précèdent, une autre couleur ... Pourtant il a été payé pour la
journée, mais on n'est pas des bourges. Et pour payer avec la carte, c'est un
peu compliqué de trouver le réseau dans la rue. Le
guide était très content de nous montrer la maison
natale du auteur-compositeur-interprète Freddie Mercury.
Il y avait un repas dans le forfait. C'était sur la terrasse d'une maison traditionnelle dans la rue commerçante. Quatre étages à pied. A part nous, il y avait qu'une autre cliente. Le menu très limité. J'en parle parce que on avait demandé du poisson, il y avait qu'une seule portion. Ils avaient qu'un seul poisson ? Ce n'était pas un poisson entier, c'était un pavé.
Par contre, le panorama est phénoménal sur les toits de la ville. Du haut on peut voir le port, d'autres terrasses, les HLM et les sanctuaires des trois religions : la cathédrale, la mosquée et le temple hindou.
Au marché,
déjà fatigués, nous avons acheté quelque
épices. J'ai rapidement parcouru le pavillon de
poisson,
dans une atmosphère d'odeurs nauséabonds.
C'était tellement incommodent, je me suis aperçu plus tard, que je n'ai pris
aucune photo d'ensemble. J'étais déçu par le marché aux poisson, je l'ai trouvé
assez piètre. Pas beaucoup de choix. J'ai compris plus tard : il n'y avait pas
de crustacés ! Bien sûr, les musulmans n'en mangent pas. Alors, les langoustes,
c'est que pour les touristes.
Au bout c'est le port. Nous avons compris que le soir l'endroit et très animé, à l'heure de notre passage il faisait encore trop chaud.
Nous
avions le rendez-vous avec le chauffeur, pour le retour, au Marché des esclaves.
Le guide nous avais dit qu'il ne reste rien du marché, c'est un parking
maintenant et qu'il y a une exposition dans la
Cathédrale anglicane, construite à la place. Je croie qu'il voulait rentrer à la
maison, nous aussi nous étions fatigués. On a conclu qu'il n'y a pas grand-chose
à voir et on est parti. On aurait quand même faire un effort, je le regrette
maintenant.
J'ai lu
ensuite un peu sur cette sinistre page de l'histoire. Un immense marché aux
esclaves importés d'Afrique par des marchands
Arabes
a été créé en 1811. De 1830 à 1870 environs 700 000 esclaves ont été vendu ! Ils
étaient destinés au plantations locales, au pays du pourtour de l'océan Indien
et au continent américaine. C'est les Britanniques qui on mit fin à ce commerce
affreux et construit la Cathédrale. Cherchant sur Internet je constate qu'il y a
un cachot et un monument des figures dans une
fosse à voir.