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Papouasie - Nouvelle Guinée, le coup du Lariam.

Projet & Fait  

    On n'y va pas tous les jours en PNG, beaucoup de gens ne savent même pas où c'est. J'avais préparé ce voyage depuis deux ans. J'ai fais un programme détaillé. J'ai réservé (vols, hôtels, circuit au Sepik et plongées) plusieurs mois en avance. J'ai cherché et trouvé des contactes.

    Je croyais que j'avais tous prévu.  Pas le coup du Lariam!

    Vu le programme qu'on devait réaliser:

    Manille, la ville étape. On avait prévu de passer une journée entière, deux nuits, sur le chemin de retour, vingt-six ans après notre premier séjour.

  Pérégrinations dans PNG:

        Port Moresby, la capitale.

            Nouvelle Irlande, où j'avais prévu de belles plongées pour moi et de la plage pour Vera.

                Tatau, l'île où on avait prévu de passer deux jours chez les maitres malagan,

            Trobriands, les iles de l'amour, où on devait assister au Milamala festival et rencontrer des amis da David,

            Mt. Hagen, dans les highlands, là encore pour le célèbre Mt Hagen show avec des centaines de danseurs.

            Madang, pour passer quelques jours de vacances insouciantes et où j'avais aussi prévu de plonger,

            Wewak, l'étape pour le Sepik

                Sepik, avec cinq jours de pirogue sur le fleuve mythique, le haut lieu de l'art premier.

et qu'on n'a pas fait on aurait pu penser que s'était un voyage complètement gâché. Pas tout à fait. On a, quand même connu Port Moresby et on s'est frotté aux missionnaires et aux homes d'affaires.

    Pour la fin je tiens à remercier quelques personnes, par ordre chronologique:

    Mon ami David Baker, oceanic art collector, de Sidney qui a organisé mes contacts en Nouvelle Irlande et aux Îles Trobriand.

    Le bon docteur Alex de Kavieng qui s'est occupé de moi au cours de moments difficiles, qui m'avait laissé son téléphone portable la nuit, qui a organisé notre départ de Kavieng et que Vera eu du mal à le persuader d'accepter un peu d'argent pour ça. Les deux jeunes filles auxquelles Vera avait demandée de chercher quelques citrons et a aussi eu du mal à les convaincre de garder l'argent quand elles sont retournées en disant qu'il n'y avait pas au magasin. Quelque temps plus tard elles sont réapparues avec des citrons, après en avoir trouvé à l'autre bout de la ville.

    Son Excellence M. Patrick Boursin et le personnel de l'ambassade, particulièrement Mme Geneviève Knot et M. Jean-Pierre Godard pour leur générosité, l'aide et le réconfort aux moments de détresse. Il n'est pas nécessaire de remercier le très compétant et très sympathique docteur Kefu Ma. C'est déjà fait. Pour les deux visites à domicile, dont la deuxième pour me filer le reçu, j'ai dû payer 170 €.

    Et surtout Vera, l'héroïne de cette histoire. Dès qu'elle m'a vu inconscient et allongé per terre elle avait quintuplé d'énergie et a réussi à me sortir de là dans des meilleurs conditions. Elle m'avait soutenu et rassuré dans mes pires crises d'anxiété et désespoir. Ce n'était pas facile pour elle, heureusement qu'elle ne s'est même pas rendu compte.