Ambon
Les Iles Oubliées
croisière
Saumlaki,
le port de départ.
Dans la salle d'attente à Ambon Liza, une canadienne qui faisait un long voyage en Asie, m'a identifiée comme coéquipier. Jusqu'au là j'étais tous seul, maintenant l'équipe à commencer à se former. Elle était dans le même hôtel.
J'avais prévu d'arriver à Saumlaki la veille du départ. Pour éviter des
complications avec un retard des avions mais surtout pour pouvoir jeter un coup
d'œuil sur cette ville, de 150 000 habitants, du bout du monde.
Vraiment
le bout du monde. Déjà pour réserver l'hôtel.
On
trouve des hôtels sur TripAdviser. Pas d'adresses Internet. Il y a des numéros
de téléphone, je n'ai pas eu le courage d'essayer. J'avais raison, sur place je
me suis rendu compte que là-bas même à l'hôtel ils ne parlent pas de langues
étrangères. Ni l'indonésien officiel. Que le dialecte. Comment j'ai fait ? Je me
suis adressé au croisiériste et je lui ai demandé l'hôtel Harapan
Indah (Bel Espoir, en français).
C'était 120 € la chambre, avec transfert de l'aéroport et petit déjeuner. Le
quatre étoiles FM7 à l'aéroport de Jakarta c'était 40€ pour le même service.
Cependant Harapan Indah, construit sur pilotis,
a du charme même si la devanture ne paye
pas mine.
Il
fait chaud et lourd sur la plate-forme et l'air conditionné fonctionne très bien
dans la chambre. Formidable pour dormir,
sauf qu'à quatre heures du matin j'étais réveillée par l'appel à la prière du
muézin. Un vacarme de je ne sais pas combien de décibels pendant vingt minutes
pour bien réveiller les fidèles. Je me suis dit que ce n'est pas étonnant qu'ils
ont beaucoup d'enfants. Ils ne manquent pas d'églises non plus. Plus tard, à
partir du bateau j'en ai compté trois dans le paysage. Au diner, avec le
plat traditionnel accompagné de la sauce
piquante, j'ai me suis régalé avec le fruit de l'arbre à pain. Délicieux. Jus de
mangue pressé exquis avec le petit
déjeuner quelconque.
Une petite sortie dans l'après-midi. Liza cherchait une pharmacie, allez se faire comprendre. Les différentes déclinaisons du mot pharmacie ne disait rien aux locaux. A la fin on a compris, fallait dire : APOTIK !
Le lendemain, tôt le matin quand i fait encore frais, je suis allé au marché aux poissons. Peut-être trop tôt, il n'y avait pas beaucoup de poisson.
Je ne sais pas si le tsunami de 2004 a fait de victimes ici, j'ai constaté qu'ils sont sensibilisés.
Dans la bai le premier aperçue d'Indo Agressor dans la rade :
Vers midi transfert vers le bateau. L'embarquement, à la marée basse, est un peu laborieux :
et c'est parti !