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La nature
Le biotope du quetzal
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Le quetzal est l'oiseau national de Guatemala et symbole de
la liberté: il ne survie pas en cage. Pourtant Laurent m'avait affirmé qu'ils avaient
vu un dans un zoo au Mexique. Le quetzal est aussi à l'origine du mythe du
"serpent à plumes". Il parait que, quand il vole, ces plumes ressemblent aux
serpents accrochés à ses fesses.
J'avais
lu que la réserve naturelle El Biotopo del Quetzal, sur la route de Coban
à Guatemala City, est l'endroit où il y de grandes chances de voir cet oiseau.
On c'était installé à l'hôtel Posada Montana del Quetzal.
On a appris sur place que la photo d'un quetzal photographié derrière le
bungalow N° 3 est sur les cartes postales vendues partout dans le pays. C'est un
hôtel de charme et écologique, en pleine
nature. Comme d'habitude vide, il y avait que deux chambres d'occupées. J'étais
étonné de constater que le personnel était constitué uniquement de femmes, dans
cet hôtel isolé. Je dis ça par rapport au sentiment d'insécurité qu'on a au
Guatemala. Comme quoi, tout est relatif!
Le quetzal est un oiseau tropical, on est dans les tropiques. D'ailleurs la région abonde d'orchidées.
Mais on est dans les montagnes, il fait froid la nuit. On nous a donné des doubles couvertures et allumé le chauffage.
A
sept heures du matin le lendemain, à l'ouverture, on était devant le portail du
biotope. Au bout de moins de dix minutes on a vu un quetzal. Un beau male.
Empaillé, dans le petit musée. Ensuite il y a un sentier à suivre, mais on s'est
tout de suite rendu compte que ce n'est pas ici qu'on verra l'oiseau mystérieux.
Le sentier, à deux boucles: une plus
courte et l'autre plus longue, traverse la forêt dense. J'avais du mal à imaginer un
male dedans. Quand ils sont là ils sont en haut, on ne les verra pas du sentier. On
a fait la petite boucle rapidement et on est parti ailleurs.
Le
guide de voyage recommandait d'aller à l'hôtel Hospedaje Los Ranchitos.
On peut voir le quetzal le matin, dans les avocatiers, en face du restaurant. On
s'est dit qu'on pourrait y prendre le petit-déjeuner, il était huit heures. Une
américaine, avec jumelles (longue-vue, pas deux filles) nous avait dit qu'elle a
vu une femelle à sept heures zéro deux. Précise, n'est-ce pas? On attendait à
être servi et on mangeait avec les yeux dans les arbres. Et on finit par en
voir. Une femelle. On l'avait aperçu, elle volait des arbres de la droite de la
photo vers ceux de la gauche. C'était
tous, on peut dire qu'on a vu!
En
attendant le quetzal on a pris quelques photos d'un mille-pattes qui descendait
sur son fil, juste à côté de notre table. Concernant le petit-déjeuner, ici
comme partout au Guatemala le mot breakfast ne leur dit rien. Il faut
savoir que c'est desayuno, heureusement que Léa avait potassé, un peu,
l'espagnol avant le départ. En effet c'était ça notre déception au Guatemala.
Très peu de contact avec la population. Ils ne parlent que l'espagnol, et encore
pas tous.
On
a vu ce qu'on a vu, il fallait reprendre la route, vers la capitale d'abord. Un
accident, pas grave, nous a retardé. Autour de la colonne arrêtée deux
phénomènes: des hommes armés et des vendeurs ambulants. On comprend bien qu'il y
avait des vigiles et qu'ils sont sorties dès que les camions se sont arrêtés,
mais d'où sortaient les vendeurs ambulants? Ensuite il fallait traverser City,
une ville de sept millions habitants et quelques panneaux indicateurs de direction.
Heureusement que Léa est experte en orientation, donc on ne s'est pas perdu.
Dès la sortie de la ville apparait le premier volcan
et puis deux. On est
dans la ceinture du feu, ce n'est pas les volcans qui manquent ici.
Il y a plusieurs volcans dans la région, s'est pour
eux qu'on est venu aussi. Nous nous apercevons également que la végétation avait
déjà changé. On n'est plus dans la forêt tropicale, c'est plutôt une végétation
du genre méridionale. Ensuite, après la ville de Chimaltenango au fur et à
mesure que la route empire, les conducteurs se déchainent. C'est la course sens
fois et loi. Les plus enragés sont les conducteurs des bus.
Le long de la route les paysans, à pieds, transportent leurs charges, le plus souvent du bois de chauffage, sur le dos.
Finalement à Los Encuentros on a pris la direction de Chichicastenango.
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