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La nature
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Selon
la carte routière Lanquin n'est pas très loin de Sayaxché. Surtout quand on voit
les longues lignes droites de la
première partie du trajet. Par contre, ce qu'on ne voit pas c'est que sur la
soixantaine des dernières kilomètres la route, laquelle traverse les
montagnes de
Alta
Verapaz, est non-asphaltée, défoncée
et de peu plus large que notre
voiture. Et on croise des bus et des camions. On a beaucoup sué et angoissé en
pensant à l'état des pneumatiques.
Dans la petite ville de Lanquin il y a une église pas présentable et un petit marché pittoresque et animé.
On vient à Lanquin pour la grotte et pour voir, à la tombée
de la nuit, le nuage de chauve-souris qui sortent et partent à la chasse. Sur
le parking un gamin, Crisanto, s'est proposé de nous servir de guide dans la
grotte. Je l'avais engagé parce que je n'avais pas le cœur de lui refuser les
quelques quetzals. Une fois dedans il nous a était fort utile. Le guide dit que
seulement une partie est éclairée et que pour aller plus loin il faut prévoir une
lampe électrique. On a prévu, deux. Plus des piles de rechange. Dedans c'est
grand et spectaculaire. Il fait chaud et c'est glissant. On a fait le parcoure
accroché aux rambardes, ainsi quand on a fini
la partie éclairée on n'a plus
tellement eu envie d'aller plus loin.
A l'intérieur, une fois de plus on était les seuls visiteurs.
A la sortie, en attendant que la nuit tombe on est devenu une quinzaine. Voilà
comment ça se passe ensuite! On c'installe juste à l'entrée. Au moment quand
le jour devient nuit on voit quelques ombres volants
.
Ça se passe très vite.
Ensuite on éteint la lumière et on ne voit plus rien. Tout le monde prend des
photos au hasard. La succession de flashs permet d'ajuster le tir.
Ça n'a pas dû être drôle avant, avec les appareils argentiques.
Avec les numériques on peut vérifier tout de suite l'image sur l'écran de
contrôle et s'assurer qu'il y a quelque chose. On ne s'inquiète pas de gâcher
de la pellicule, on prend beaucoup de photos, on
trie après.
Elle
est amusante la photo de gauche, avec le type qui prend une chauve-souris. L'impression est trompeuse. Il n'est pas en train de la prendre en photo
cette bête, il est dans le noir et ne sais pas qu'elle est juste devant lui. Il
s'est peut-être rendu compte avec l'éclair de mon flash, trop tard. D'aucuns me
diront que finalement je n'ai pas vu plus que les visiteurs de ces pages. Je ne les
ai vu qu'en photo. Oui, mais l'ambiance?
Ça vaut le coup! Largement. De toute
façon, comme la photo de droite en témoigne, on était en sécurité.
L'hôtel
El Recreo se trouve juste à la sortie du village, sur la
route de la grotte. On était surpris
d'y trouver des bonhommes en fougère, comme au Vanuatu. Même si l'hôtel était
presque vide il fallait, comme partout au Guatemala, plus d'une heure pour le
moindre repas, y compris le petit-déjeuner. C'est parce que ils préparent la
nourriture pour vous, ce n'ai pas du réchauffé. Et toujours bon. Comme cette
omelette aux bananes et haricots.
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