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Rio

    On est descendu au Arpoador Inn, sur la plage d'Arpoador, entre Ipanema et Copacabana. C'est le même hôtel qu'on a pris avec Léa, il y a dix ans. Sauf que cette fois-ci on s'est fait plaisir: une chambre avec vue sur l'océan. C'est le seul hôtel où il n'y a pas de rue à traverser pour accéder à la plage. Il faisait humide mais pas trop chaud. On a renoncé à l'air-conditionné et on a gardé les fenêtres ouvertes. Les vagues s'écrasaient contre le quai à une vingtaine de mètres de notre fenêtre dans un vacarme assourdissant. Quand on se réveille la nuit on a l'impression qu'il y a un orage. On croit entendre la pluie torrentielle et des rafales de vent. Faux: c'est que les vagues. Phénomène intéressant: tous ce boucan n'empêche pas de dormir, même quand on n'est pas fatigué.

    Chez Arpoador on peut prendre son petit-déjeuner dehors, sur le quai. Ça a l'air romantique, la réalité est toute autre. Il y a des oiseux dans les arbres. Les oiseaux qui ne se gênent pas me rappellent autre chose. Les toilettes de l'hôtel sont bien équipées. Il y a ce qu'il faut pour les musulmans, mais là je ne suis pas concerné. Par contre le téléphone à portée de main c'est pratique. Imaginez qu'au moment crucial vous vous rendez compte que le rouleau est épuisé! Un coup de fil à la réception suffit pour vous sortir de l'embarras.

    Je n'ai pas remarqué de changements à Rio depuis notre séjour avec Léa. En effet, je n'avais pas trop de temps à regarder. J'étais venu pour le travail. Pour cette raison une bonne partie des photos sont de Vera.

    Il y a deux incontournables à Rio: le Christ de Corcovado et le Pain de Sucre. Pourtant c'est un peu la même chose: vue imprenable sur la ville.

    Pour Corcovado il faut prendre le bus, direction Cosme Velho, et le train à crémaillère qui monte au sommet. Là-haut, sur la plate-forme tout le monde se fait prendre en photo avec las bras écartés. Le Christ derrière, toi devant, tous les deux dans la même position. C'est con mais très original. Donc, tout le monde fait pareil. Et personne ne remarque qu'ils sont deux, les Christs. En plus du classique il y a le moderne: le foret des antennes de la religion actuelle et universelle: le téléphone portable.

    J'espère que tout le monde a compris qu'il y a une phrase ironique dans le paragraphe précédent. C'est évident, mais je préfère la rappeler. Au cas où.

    Pour le Pain de sucre il faut prendre le bus pour Urca et descendre avant le terminus. Faut demander au chauffeur ou suivre les touristes. Ensuite c'est le double téléphérique.

    Dans le bus, en plus du chauffeur, il y a un conducteur. Une personne qui vends des billets et contrôle les cartes d'abonnement. Ce qui est insolite c'est le tourniquet qu'ils on réussi à installer dans le couloir devant lui. Je me suis amusé d'observer comment les gens avait du mal à passer avec leurs sacs à dos. Ils se coinçaient comme s'ils passaient pour la première fois. Tous, sans exception. A part le conducteur de bus on remarque un autre emploi qui n'existe (plus) chez nous. Dans touts les ascenseurs publiques il y a un employé qui appui sur les boutons.

    En ce qui concerne la bouffe, c'est la profusion de fruits: maracujas (fruits de passion), kakis (saveur délicieux), papayes, mangues (trop fibreux à mon gout), petites bananes (je me régale) ... Toutes sortes de jus de fruits. Le jus de la noix de coco à savourer sur la plage. Des gros avocats biens mûrs a déguster avec du citron vert. Du poisson.

    Les plage, tout le monde le sait, sont belles mais pas trop fréquentées en ce moment. J'ai pas vu beaucoup de maillots à décorer se récit. Comme curiosités j'ai remarqué les douches publiques à moteur et les installations pour l'étirement des muscles des marcheurs et des joggeurs.

    Une des originalités de Rio c'est que sur l'autre coté de la rue, face aux plages il n'y a pas de commerces. A Copacabana il y a des hôtels, à Ipanema que des immeubles de bureaux et des résidences.

    En centre ville, Centro, il y a une foule énorme. Des gens qui se dépêchent dans tous les sens. Le guide de voyage conseille à voir plusieurs églises, mais par cette chaleur il faut vraiment le vouloir. Le plus facile c'est de faire un tour à la Cathédrale moderne et énorme, de 20 000 places.

    Et le travail? En se qui concerne le travail on peut noter la soirée de divertissement avec dégustation de caipirinhas: classique, au maracuja (avec les pépins qui bouchent la paille), au pastèque, à la mangue ... Et le spectacle de samba. Avec un chanteur, beaucoup de musiciens, trois danseuses. Et des danseurs, je ne sais pas combien étaient ils, j'ai pas fais attention

C'est très physique comme danse! Il faut être bien en forme et fortement musclée. Là ou il faut.

Salvador