Jakarta                                               Raja Ampat                                         Plongée              

Sorong, croisière dans Raja Ampat.

    Selon les arrivées à l'aéroport, dans la matinée, les uns après les autres un taxi nous conduit directement au port. Ambai est ancré dans la rade. Une annexe nous attend pour nous y amener.

    On est accueilli par Akim, le ... Je ne saurai pas quel est son titre. Le chef, disons. Apprécié par tout le monde. Efficace, chaleureux, amical et accommodant. D'origine "méridional" comme moi, même si ce ne sont pas les mêmes méridiens, je me sentais proche de lui.

    Le bateau est superbe. Construit sur commande, les plans établis par Serge, le proprio. Trois ponts passagers sur 37 mètres de long, le bateau a une particularité: sur le pont supérieur il n'y a que deux cabines pour les passagers, le reste est dédié à l'équipage. Ils étaient 17. Les autres cabines, dont la mienne, sont sur le pont inférieur, au niveau de la ligne de flottaison. L'avantage c'est que ça tangue moins, ce que n'avait pas d'importance pour cette croisière, la mer était assez calme. J'ai beaucoup apprécié l'architecture de l'escalier: on ne se cogne pas la tête quand on l'emprunte.

    La capacité du bateau est de 16 plongeurs. On était 14. En tant que doyen j'ai eu une cabine individuelle, le N° 3. Une des avantages d'être seul est qu'on peut régler l'air conditionné à sa guise. Je l'avais mis à 27°, c'était parfait. Pas de choc thermique, ni en entrant ni en sortant. C'était ma première croisière où on ne m'avait pas demandé de faire attention à la consommation d'eau. Une bonne douche après chaque plongée, c'est agréable.

      Départ dans l'après-midi pour dix jours de croisière. On quitte le port de Sorong témoins d'une triple activité: les bateaux locaux (dont les transports en commun), les bateau de croisière (surtout de plongée) et les bateaux spécifiques tout nefs. Les compagnies minières mondiales sont très actives dans l'arrière-pays, l'intendance passe par ici.

    Une fois au large le spectacle offert par la mer et le ciel, avec les jeux d'eau (les averses) et lumières est époustouflent. Voilà quelques images:

    Raja Ampat est une réserve marine parsemée de petites îles couverts de végétation. Il y a très peu de présence humaine. Pas de bateaux de pêche, quelques bateaux de plongée, quelques petits villages. J'ai vécu le privilège de me trouver, pendant plusieurs jours, au milieu de la nature vierge dans des conditions de vie confortables. Sans réseau. Le bonheur !

    D'autres paysages à couper le souffle au Belvédère de Painemu. C'est la seule structure touristique qu'on a rencontrée. Kiosk pour les billets, débarcadère, des Papous qui vendent des noix de coco et des crabes des cocotiers. Pas de souvenirs, même pas de cartes postales. A travers la forêt vierge un escalier en bois mène au belvédère. Et là WOOOW:

    Le tour permis les îlots, avec les annexes, permet d'observer la colonie de perroquets rouges:

    Un autre après-midi, une petite promenade sur et autour d'une île déserte. Avec un aigle de mer dans les arbres. Pas très jolie l'île, avec des traces des feux des barbaques. Pas de traces de déchets en plastique ou autres sur l'île. Pourtant, en mer, dans certains endroits j'en ai vu flotter par paquets. On m'a dit qu'ils viennent de Sorong, à des dizaines de kilomètres de distance!

    Visite d'un village, pas traditionnel. Construit autour d'une station biologique, je crois. Parmi les habitants il y a des Papous mais aussi des Indonésiens d'autres îles. Les maisons sont récentes, pourtant le cimetière est conséquent. Il y a une école et, évidemment, une église. Je n'ai pas vu de mosquée.

    Arrivé à Sorong on passe une dernière nuit à bord, pendant que notre matériel de plongée sèche. Le lendemain on part par petit groupes, selon les vols. Chris et moi les derniers.

    Une dernière, petite, frustration : l'oiseau du paradis. L'avant dernier jour, très tôt le matin, on devait monter sur une petite colline pour les observer. A condition qu'il ne pleut pas, sinon le chemin est trop glissant. On était trois courageux à se lever la nuit, vers quatre heures. Il pleuvait, observation annulée. Il faisait si mauvais que j'étais même soulagé à ne pas y aller. Il y a beaucoup d'espèces d'oiseaux du paradis, je ne sais pas laquelle on a été censé voir. Moi, je l'imaginé comme celui de la photo de droite.

    Les rencontres sous-marines sont sur la page plongée.

 

 

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