Au village c'est la fête, la Fête Nationale. Sur la place centrale ils jouent au fout, au volley sur le côté. Les filles aussi. Il y a des kiosques en feuilles de palmier, jetables. Dans la baie, deux catamarans avec des veinards à bord.
Chez
Douglas c'est mieux que dans le sud, mais ça ne mérite pas les louanges des
guides de voyages, surtout le rapport qualité prix. Il y a deux bungalows à deux
chambres chacun et la cuisine / salle à manger. On est les seuls touriste le
premier jour. Ensuite David Baker, un galeriste australien, et sa fille nous
rejoignent. Il y a aussi Sarah, qui est souvent avec nous. Elle vient du
catamaran, ancré dans la baie. On ne verra pas son mari qui ne quitte pas son
bateau et on apercevra son fils quand il vient la chercher avec le zodiac. Ils
sont partis d'Australie est comptent naviguer jusqu'à la Papouasie.
Nous consacrons une journée à visiter Fanla, considéré comme le haut lieu des sculpteurs de tam-tams, avec un jeune guide de chez Douglas. Trois quarts d'heure de marche, ce n'est pas très loin mais le chemin monte comme un escalier. On cherche des carvings, mais l'art colecting dans les villages ce n'est pas le shoping dans les galeries d'art. Ça se passe comme ça: vous arrivez dans le village, un petit attroupement se forme autour de vous, vous dites au gens que vous cherchez des carvings et vous traînez en attendant qu'on vous propose quelque chose. Peut-être ils vont vous apporter quelque chose, peut-être pas.
J'avais prévu de monter sur le volcan Marum. On peut faire un aller - retour dans la journée, mais le trajet est rude. Le problème c'était que j'avais abîmé mon orteil dans mes chaussures de marche et j'avais (surtout Vera) peur que ça s'aggrave, alors on a renoncé.
On
a appris que dans un village, plus au nord, il y avait en ce moment un festival
de danses de cinq jours, malheureusement a partir du dernier jour de notre
séjour à Ambrym. Tant pis, on ira qu'un jour. A mon étonnement que nous cinq:
David, sa fille, Sarah et nous deux. C'est un peut faible comme public, on me
répondait qu'ils espèrent l'arrivé de plusieurs autres bateaux. Après une demi-heure de navigation le long de la côte
et encore une demi heure de marche, on arrive dans une clairière où se dresse un
idole en fougère et plusieurs tam-tams.
Il
n'y aura pas d'autres touristes, avec des tickets payants, que nous
cinq. Plus Lotte et le docteur
néerlandais, dont j'ai parlé dans la page Choc des civilisations.
Pourtant ce festival est relativement connu, je trouverai au retour des récits sur le
net, des spectateurs des années précédentes. Le festival commence avec un
discours des chefs, dont un auréolé d'une
défense de cochon de 360°. Ils
annoncent que tous fauteur de trouble devra payer un cochon, donc on a intérêt
à se tenir tranquille. La fille de David et moi, nous somme désignés
a recevoir
des colliers de fleurs, comme représentants du public. Avec horreur je constate
que les colliers sont en plastique, importés de Chine peut être. La "civilisation"
finira par les achever. Déjà ils sont tous habillés, uniquement, des vêtements
des dons de charité.
Au spectacle il y a il y avait des danses des hommes, des femmes, ensemble. Des dessins sur sable, que les hommes exécutent d'un trait, sans lever la main.
Les clips: La danse des
hommes
, hommes et femmes ensemble
,
le vieux
et la jeune fille
. Dessins sur sable des femmes
et des
hommes
.