Ranong                                               Andaman                                                 Surin

Koh Phayam, le petit paradis.

    Koh Phayam est une île idyllique, comme j'ai connu Phuket en 1981. Végétation dense, plages de sable désertes, mer turquoise. Pas de ressorts, que des bungalows. Quelqu'un a dit: Des plages où les seuls traces de pas que tu vois sont les tiennes. J'y suis resté trente heures.

    Enhardi par le trajet réussi en mototaxi à Ranon, j'étais si à l'aise ici que je me suis permis de prendre des photos pendant le trajet. Les conducteurs, en gilet vert ici, n'ont pas de casques. Ni pour eux ni pour le passager. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de police sur l'île.

    Camille (celle de Smiling Seahorse, pour les lecteurs qui ne suivent pas) m'avait réservé aux Chomjan Bungalows. Bonne pioche. Bungalow rustique, propre et avec eau chaude. Au milieu de la végétation pas de "bêtes qui grimpes et qui piquent". Je n'ai même pas vu des geckos! Concernant les moustiques, qui sont le plus actifs vers 17 heures, le premier jour il n'y avait pas. Le deuxième si, pas beaucoup.

Avec ses panneaux solaires sur le toit l'endroit est supposé écologique. Sur place je n'ai pas fait attention comment l'eau était chauffé. Enfin j'ai pu manger du poisson, et même un hamburger aux crevettes, toujours accompagné d'un mix shake de fruits délicieux. De toute façon, la vue à partir du restaurant est fabuleuse.

    A ma première sortie sur la plage j'ai eu une surprise très agréable. D'abord j'ai vu plusieurs personnes avec des appareils photo pointés vers les cimes des arbres. Plusieurs, aux critères phayamois, veut dire: deux ou trois. Dans les arbres il y avait deux calaos, des volatiles extraordinaires.

    La plage ? De rêve:

    Au bout de la plage il y avait un petit complexe de type "pirate", amusant. J'ai fait quelques photos, je ne suis pas rentré. Le bateau était protégé par un brise lame.

    Le bateau de plongée devait me récupérer à Koh Phayam à 17h. Ils ont prévenu qu'il aura du retard, il viendra à 20h. J'ai passé les heures de retard au restaurant. Deux filles m'ont abordé en me demandant si c'est moi Zarko ? Elles devaient partir avec nous. Le gérant leur avait indiqué qu'on est ensemble. Elles n'étaient pas des plongeuses, elles devaient faire du "snorkeling", du tuba en français.

 

    Donc on a fait venir trois mototaxis et on est parti vers 19h30. Arrivés à l'embarcadère on a aperçu le bateau faisant les manœuvres d'approche.

    Une émotion étrange de bonheur m'envahi en observant les lumières du bateau s'approchant dans la nuit. Il vient me chercher. Une luciole qui grandi dans l'immensité de l'océan et je sais que dedans il y a ma cabine avec mes affaires, l'espace de vie sur le pont avec mes amis et les nouveaux plongeurs. Je ne sais pas l'expliquer, mais c'est vraiment un sentiment bizarre.

Ranong                                               Andaman                                                 Surin