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    Cuba, avec les crocodiles des Jardins de la Reine.

    Après les ratés des voyages aux Cocos et Galápagos, voilà une super récompense. Un voyage plongée tout en superlatifs où j'ai réalisé un rêve : nager avec un crocodile. Et quelque chose dont je n'avais même pas rêvé : des langoustes huit soirs consécutifs. Hôtel 5* au centre de La Havane et bateau-hôtel aux Jardins de la Reine. Plongées dans l'océan à température idéale : pas de moindre frisson à l'entrée et à la sortie de l'eau. Mer plate. Pas de courent, c'était la première fois dans ma carrière de plongeur que je n'avais pas de problèmes de consommation d'air, je rendais la bouteille avec quelques petites dizaines de bars de réserve.

    Le circuit prévoyait vol Air France direct un jeudi, accueil à l'aéroport dans l'après-midi pour transfert à l'hôtel Parque Central, pour deux nuits, 450 kms de route jusqu'au l'embarcadère de Jucaro, une semaine de plongée avec Avalon. Retour le samedi suivant, transfert direct pour l'aéroport, décollage dans l'après-midi, arrivé à Paris Charles de Gaule dimanche matin.

    Dans le vol Air France encore une absurdité, prétendument geste écologique. Les couverts jetables, en plastique, sont interdits en France. Alors dans l'avion les couverts sont en bois : couteau inefficace, fourchette et cuillère très désagréables dans la bouche. A faire croire qu'ils le replanteront après !?  Avec les récipients en plastique et tous les autres déchets ils iront dans le sac poubelle qui va être incinéré. Alors quel intérêt ?

    Chaque fois que je pars en séjour de plongée la question : Qu'est-ce que j'ai pu oublier me stresse. Cette fois si aussi, mais je ne trouvais rien. Une fois dans l'avion je constate que je ne me suis pas du tout renseigné sur Cuba ! D'abord quel est le taux et comment change-t-on l'argent ? Ensuite je ne connais rien de La Havane ! Quoi visiter, où aller, à part avoir localisé sur GoogleMap l'hôtel et les deux lieux indiqués dans mon carnet de voyage du voyagiste : le bar Floridita et le restaurant 5 centidos. Une fois rentré, j'ai emprunté le Guide du Routard à la bibliothèque pour voir ce que j'ai raté. Pas beaucoup mais j'aurais mieux compris.

    Dans la queue devant l'immigration un cubain m'explique que le cours de pesos est une trentaine pour un dollar, mais au noir ça peut aller jusqu'au cent ! Le taxi de l'agence qui m'a conduit à l'hôtel m'avait proposé soixante-dix en me disant que cent dollars me suffiront. Bingo !

La Havane, un jour / deux nuits

    A partir de huit heures et demie un minibus nous embarque pour un transfert d'environs sept heures jusque notre point d'embarquement à Jucaro. Ça se prononce : Hukaro ! Хукаро, en Macédonien. En partant j'ai découvert mes deux compagnons de plongée : deux médecins de Strasbourg, lesquels sont venu avec un vol de Francfort. Et un couple de Brésiliens et quelques Américaines, tous des pécheurs sportifs. Ceux qui attrapent des poissons et les relâchent.

    Sur la route, en allé, je n'ai pas fait de photos, à part ce coq de combat, sur une aire d'autoroute.

Plongée dans les  Jardins de la Reine

    Le dernier jour je reçois un SMS de Ziad, le voyagiste : Suite au risque de mauvais temps le minibus peut n'est pas arriver à l'heure pour prendre le vol Air France, il est remplacé par un vol Air Europa. Cinq heures plus tard et avec correspondance à Madrid. L'arrivée à Paris dimanche soir au lieu de dimanche matin. Assez "compliqué", comme on dit maintenant. Vue l'expérience avec Galapagos, je comprends sa prudence.

Jucaro

    A La Havane le van qui nous ramène de Jucaro fait une halte au Parque Central où tout le monde descende, je suis le seul à continuer vers l'aéroport.

    

    J'arrive à l'aéroport bien à l'heure pour pouvoir prendre Air France, mais je n'ai plus de billet pour ce vol. Cinq heures à poireauter à l'aéroport. Grosse désception avec Air Europa : c'est un low coste. Service minimum, repas nuls, écouteurs payants pour un choix de films médiocre.

Le retour

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