Kysyl Koum
Ouzbékistan
Samarkand
Arrivé à Boukhara on c'est retrouvé dans une soirée de denses folklorique et revue de mode, devant un publique composé majoritairement de touristes Malaisiens. Tous, y compris moi, armés d'appareils photo.
La
spécialité artisanale de Boukhara sont les ciseaux en forme d'oiseaux et les
couteaux. J'ai regardé mais je n'ai pas
acheté. Par contre j'ai failli acheter un
tapis en soie, j'ai pas osé. Dommage, maintenant je regrette.
Plus d'un m2
pour moins de 1000 €. Plus loin, dans l'exposition de la fabrique de
poupées, ils trouvent toujours au moins
une qui ressemble à un des visiteurs.
On est aussi tombé sur un magasin de souvenirs "nostalgiques": une panoplie
d'objets de l'époque soviétique. A part les médailles, il y avait beaucoup de Lénines, aucun Staline ni Gorbatchev.
Bien,
la spécialité de cette ville oasis millénaire se sont les mosquées aussi. Il y a
d'abord l'ensemble Poy Kalon,
le Pied du Grand avec son minaret la Tour de la
mort, construit en 1127. Du haut, d'où la voix portait à plus de 8 km, les
muezzins appelaient à la prière. De là aussi, au XVIIe siècle, on jetait les
condamnés à mort. Aujourd'hui le complexe est une attraction
touristique infesté de
vendeurs de souvenirs, évidement.
A quelque centaines de mètres de là, au bout de la
rue
commerçante se trouve la forteresse de
l'Emir
aux
remparts boutonneux, avec sa mosquée.
An face, un peut plus loin, la mosquée Bolo-Khaouz, très raffiné. Un petit peu déformé par la prise panoramique de mon appareil photo. Dans la réalité il n'y a pas que le poteau d'éclairage électrique qui soit droit, les colonnes et le minaret en sont aussi.
Il parait que lorsque l'émir se rendait à la mosquée pour la prière de vendredi, des tapis étaient posés tout le long de son trajet.
Derrière la mosquée, sur le chemin du Mausolée des Samanides se trouve Mazar Chachma Ayoub, une chapelle avec la source de Job, le prophète de l'Ancien Testament. Il a fait jaillir l'eau en plein désert en plantant son bâton.
Il parait que le Mausolée Ismael Samani, construit au Xème siècle, est le plus ancien mausolée du monde musulman. Il a été découvert en 1930, oublié et enfuit dans le sable depuis mille ans, se que l'avait sauvé des destructions mongoles. Construit en brique cuite, surnommé "la perle de l'Orient", le mausolée est considéré comme un chef d'œuvre de l'architecture. Le profane ne se rende pas compte de lui-même, mais la guide nous avait longuement expliquait l'harmonie des formes et la signification des symboles, dont je suis incapable de redire.
Le marché principal, juste de l'autre côté des murailles, est de construction moderne et avec beaucoup d'espace. La spécialité ici se sont les fruits secs. Par contre il faut faire attention avec l'huile. Les ouzbeks utilisent l'huile de coton, très dangereux pour les touristes même si ici ils ne connaissent pas la malédiction de Montezuma, l'effet est le même.
Pour la fin on a rendu visite à Nasreddin Hodja, le rusé personnage du
folklore narrative oriental. Quand la guide nous avait raconté une histoire le
concernant
, j'étais
stupéfié de reconnaitre une que mon
grand-père me racontait, il
y a une cinquantaine d'années. Il l'avait pas lu, elle faisait partie du
folklore oral des Balkans. Il y avait aussi le proverbe "Je réprimande ma fille,
ma belle-fille comprendra". Un bouche à oreille qui à fait des milliers de
kilomètres, 4000 en vol d'oiseau. Sidéré, j'étais.
Kysyl Koum
Ouzbékistan
Samarkand