Khiva                                           Ouzbékistan                                          Boukhara

Kysyl Kum

        Il faut une huitaine d'heures pour faire le trajet Khiva - Boukhara en car, parcouru dans la plaine, la steppe et le désert. Au début on traverse des villages et des carneaux d'irrigation des champs de coton. C'est la fin de la saison, dans les plantations il reste que les tiges des cotonniers qu'il faut arracher et laisser sécher pour les bruler l'hiver venu. Au cours d'un arrêt-photo j'ai eu l'occasion de faire un beau cliché du pogné de main entre le koulak et le moujik.

 

        Dans la pleine après Khiva (une partie de) la population est de religion Zarathushtrienne avec de cimetières spécifiques. Cette religion, je ne la savais pas, interdit de souiller la terre avec des corps des macchabées, alors les tombes sont posées au-dessus de la surface du sol. Un peu plus loin on traverse Amu Darya. Par ici la ancienne route traverse, pour quelque kilomètres, la nouvelle frontière avec le Turkménistan et ils étaient obligé de construir une nouvelle route et un nouveau pont sur la fleuve pour éviter deux passages de la frontière. Apparemment ce pont, pour la route et le chemin de fer, est d'une haute impotence stratégique. En effet ça doit les impressionné beaucoup, il n'a jamais eu des frontières ici.

    Apres le pont on attaque la traversée de Kysyl kum (Qyzylqum en ouzbek signifie désert rouge) le long des canaux. Un peu plus loin on s'arrête au bord d'Amu Darya. Là je suis impressionné par l'étendue du fleuve, en l'apercevant j'avais cru que c'était un lac. Il est énorme, je ne sais pas s'il était en crue.

    A mi-chemin vers Boukhara, la surprise. Un véritable Bagdad café, même si le gens de là-bas, ni la guide d'ailleurs, ne connaissaient pas le film dont l'action se déroule dans le désert californien. J'étais épaté.

 

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