Escapade au
Rajasthan.
Nous, Vera et moi, nous avons visités des dizaines de pays, jamais "la plus grande démocratie au monde", l'Inde. Finalement l'occasion c'est présenté : un circuit au Rajasthan avec le départ New Delhi et la conclusion au Taj Mahal.
Une anecdote révélatrice de notre époque au cours du contrôle de sécurité à l'aéroport. L'agente me demande si j'ai de liquides, pâtes ... Je ne sais pas pourquoi, je réponds que non sauf de la dentifrice. Elle demande de la voir. "Ça ne passe pas, c'est un tube de 125 grammes. La quantité autorisée est de cent grammes !" "Mais ... vous voyez que le tube est de trois quarts vide !" "Pour nous c'est ce qui est écrit qui compte." Confisqué ! J'étais furieux, je n'ai rien dit. Il est préférable de fermer sa gueule, on est dans un pays libre. En sortant de la zone, Vera qui était derrière moi, m'avais dit que la dame c'est presque excusé en expliquant qu'il y a une douzaine de caméras de surveillance et qu'elle peut être virée si elle laisse faire. Quelle époque ! Nous sommes en pleine décadence. Un agent d'état, assermenté, n'as pas droit au bon sens ! La tête sert à appliquer les règles, surtout pas à réfléchir.
Vol de jour,
depuis Charles de Gaulle. Du nouveau dans le
transport aérien : dès que nous nous enregistrons je
reçois un mail de confirmation pour la prise en charge
de la valise.
Le
trajet, que j'ai fait plusieurs fois vers
l'Asie de Sud-Est et le Pacifique, nous fait passe presque au-dessus de
Kabul. La route vers l'Est et le décalage
horaire font qu'au bout de huit heures de vol nous arrivons à Delhi vers minuit.
A l'aéroport nous sommes accueillis avec des fleurs. C'est en ce moment que nous
apprenons que nous ne sommes pas en voyage de groupe mais individuel. Nous deux
avec voiture, chauffer et guide. Le luxe !
Un phénomène
qui me scie en Inde : la circulation ! Des voitures, toute en état présentable,
des motos avec des familles
entières et des tuk-tuk surchargés.
Des piétons et des vaches, même sur des
vois rapides. Une fois nous avons vu des éléphants
aussi. Des klaxons de tous les côtés mais tout le monde est zen ! Je n'ai pas
vu quelqu'un gueuler ni faire des grimaces de mécontentement. La circulation est
toujours fluide. Durant nos 1500 kilomètres de notre parcours, le chauffeur n'a
jamais pilé ! Sur les routes à chaussées séparées il n'est pas rare de voir des
véhicules circuler à contresens.
On mange aussi bien à Gaza ?
